dimanche 17 janvier 2010

Histoire d'E


La mort naturelle est un suicide raté.

Le romantisme est pour ceux qui peuvent se le permettre, sinon la femme est soit cruelle, soit vénale.

Être trompé par la femme que l'on aime c'est une trahison, être trompé par sa maîtresse c'est une ouverture d'esprit.

La valeur de l'argent vient avec les enfants et une maîtresse.

Les études c'est dans la tête, les salles de classes c'est pour le dessin, le chauffage et les amours.

Si avec Shakespeare on peut tout connaître de l'âme humaine, avec Molière on a notre société; comme quoi la télé n'est pas une nouvelle venue dans le club de ceux qui se foute ouvertement de nous.
La bonne musique c'est celle que l'on aime et qui énerve son voisin.

Les cimetières c'est beau et propre alors que les morts s'en tamponnent, en fait ça rassure les vieux qui commencent à se diriger vers la sortie et font la tournée des enterrements de leurs proches.

La littérature française d'aujourd'hui, celle qui se rapproche des grands maîtres s'appelle le dictionnaire.

La télé c'est comme les WC: ça fait du bruit, ce qu'il y a dedans nous dégoûte et on fait ses mots croisés quand on est dessus.

Se raccrocher à la vie, quelle belle phrase porte-manteau.

1 commentaire:

Nezumy a dit…

Bon suis d'accord avec les salles de classe, sans souci. Avec les cimetières aussi. Et TFI, Dieu que tu as été généreux. Mais le romantisme, s'il te plaît, mon cher Ben, laisse-moi encore espérer... Espérer que la femme n'est pas une Eve. Nan elle peut le faire.
Faire quoi ?
Le ménage, les factures, la vaisselle.
Hum, bon... je m'en vais.
Bizoux.