samedi 1 août 2009

A Quai.

Mes amis, on nous a trompé!
L'imagerie populaire a biaisé, une fois de plus, notre jugement. Le fabuleux destin d'Amélie Poulain! Une héroïne pleine de bons sentiments, du Paris-touriste à tire larigot et surtout du bonheur à tout les étages. Ca suinte le miel et la barbe à papa.
Et bien, non! Le film est construit sur de la tristesse, de la solitude. C'est un film Nietzschéen, il dépeint la transformation d'une jeune fille, socialement à l'état de chrysalide, qui s'ouvre et se jette dans la vie.
Elle a peur, elle cache et réprime ses sentiments. Elle s'enferme dans son monde imaginaire, ses amis, ou plutôt, connaissances sont tout comme elle: des personnes seules qui au fond souffrent aussi. Ils ont tous une cicatrice au coeur qui les empêchent, dans une certaine mesure, de jouir pleinement de la vie.
Au moins, tout le monde en a retenu le message d'espoir et ce qui importe le plus. Si le film peut dégouter par son ambiance "la vie en rose", il faut se souvenir que ce n'est pas le propos: c'est un monde imaginaire et faux qui n'explosera qu'à la fin pour laisser place à la vie.

1 commentaire:

Nezumy a dit…

Hello. C'est peut être aussi le message du film, derrière le message de la vie en rose. Car effectivement, c'est assez saisissant le côté j'arrive dans la vie comme une nymphe pure. Remake de Cendrillon de Téléphone non ?