mercredi 26 août 2009

Body Bags


Aujourd'hui, après la vague asiatique (Ring, The Grudge...)qui s'éssoufle, voici les écoles d'horreur espagnole (Nacho Cerda, Jaume Ballaguero...) et anglaise (Neil Marshall, James Watkins...). Les grands maitres (Craven, Argento, Hooper,etc.) se reposent ou sombrent dans le navet, mais dans tout ce petit monde horrifique on dénote une étoile: John Carpenter.
John Carpenter est un homme discret et se fait de plus en plus discret les années passants.
Il a lancé sur le marché le personnage du Slasher (avec Halloween-1978) qui donnera naissance au Jason, Scream etc... Mais l'ami John n'est pas un de ses geeks du film d'horreur qui ne veulent que faire peur; non il va beaucoup plus loin et place dans ses films une très implacable critique sociale ainsi qu'un certain coté intellectualiste.
Par exemple Craven s'attaque aux mythes et leurs modernisations (The People under the Stairs-1991) ou bien aux codes mêmes de l'horror flick (Scream-1996), mais John Carpenter s'attaque à la société capitaliste et médiatique (They Live!- 198) ou bien à l'individualisme froid que cachent les banlieues pavillonnaires américaines (Halloween).
Passionné depuis l'enfance par les westerns, il redonne ainsi à l'horreur un coté de danger de l'inconnu, où les héros sont en terrain inconnu où mille dangers les guettent.
Mais le grand problème est que beaucoup de ses films (et quasiment les meilleurs) comme The Thing (1982), Prince of Darkness (1987) n'ont pas eu de succès, ainsi depuis ces années Carpenter continue malgré tout avec des budgets frisants le ridicule.
Sans faire d'immondes bouses pour l'argent, c'est un passionné qui continue à faire ce qu'il aime contre vents et marées même sans sous ou reconnaissance.

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