mercredi 30 mai 2012

Courts instants.


Novembre.
Tu effleures mon dos de ta main menue
Tes gestes sont délicats, tes ongles se font doux.
Je reste fort, l'écran me captive sans une once de vérité.
Pourquoi n'est ce jamais évident quand l'amour n'est plus?


Coquelicots.
Le vent a fini par emporter tes sourires
Et tes belles manies, recouvertes par les souvenirs.
J'ouvre mes yeux depuis longtemps desséchés
Et plonge tout entier dans le ciel d'été.


Symphonie.
Quand tu souris
Au coin de ta bouche
Un petit pli,
Et en moi résonne tout Paris.


Effleurement.
Ton regard azur, me touchant, se pose
Et fond au sein de mon tendre coeur,
En un court et divin instant fait de soleils et de jasmin,
Pour se répandre à tes pieds comme mille promesses impatientes.

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