lundi 19 mars 2012

Chapitre XVII: Nouvelles sur sol froid.


La nuit se faisait sentir sur les hauts-plateaux enneigés de l'Himalaya. Les myriades d'étoiles berçaient les cimes de leurs lueurs opalines alors que les yacks dormaient en troupeau, tels de petits steaks hachés dans le freezer du frigo.
Plusieurs nuits comme celle-ci se sont écoulées depuis la disparition de Jack.
Au milieu de cette nuit, une ombre se faufilait dans la neige et se frayait un chemin vers le palais troglodytique de Franz.

Quand jack reprit connaissance, une douleur aiguë et persistante occupait tout son corps. Cette sensation, au-delà de la souffrance, lui conférait une douce sensation de chaleur. Ses membres, du plus profond de ses vaisseaux, s'exprimaient en un rougeoiement placide.
Le palais était silencieux. A coté de Jack, Flavia dormait à même le sol.
Jack essaya difficilement de bouger pour l'enlacer, ou au moins s'en rapprocher. C'est le son de sa douleur qui la réveilla et la fit se rapprocher de lui.

Rien ne va plus à l'extérieur, lui expliqua-t-elle.
L'anarchie règne; Franz et les hommes Cot'cot' ravagent les terres tibétaines. Ils brûlent les maisons, pillent les réserves à saucissons et urinent dans les charentaises des vieilles personnes. Mais surtout, ils enlèvent tous les enfants qu'ils trouvent sur leur chemin. Déjà que la natalité de la région n'est pas des plus folichonne!
Outre la souffrance du peuple, Franz et ses poulets se dirigeaient droit vers le monastère de Tara, qu'ils allaient atteindre dans cinq jours.

Cinq jours. Cinq jours pendant lesquels Jack se devait de reprendre des forces et panser ses blessures pour affronter son ancien ami.

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