lundi 20 août 2012

Y jouyait pas.


Hésite pas à cliquer sur les liens, copain, c'est interactif !

Tourangeaux, euréliens, valenciens, maman et amis du porno de l'au-delà, bonjour !
Tu es jeune et tu aimes foutre un peu partout et à tout va, et c'est bien normal car il faut bien que jeunesse se passe le Hot Video.
Mais dans toute cette folie éruptive as-tu seulement posé tes mains à plat et enfilé un slip pour réfléchir un peu sur ce monde fascinant qui désormais est en couple avec le mot 'internet' ?

Alors oui, ces productions sont assez monotones : on fait appel à un dépanneur, on prend des cours particuliers ou l'on se trouve dans un hôpital et hop, ça ne rate pas ! En plus, on se paye toujours les mêmes positions physiques et de caméra (les unes sont souvent plus intéressantes que le autres ).
Mais bon, qu'est-ce que la sexualité au final ?
Un machin qui rentre dans un autre avec beaucoup de braillements de fond ce qui, en fin de compte, n'est pas si propre et joli que ça si on y regarde de plus près. Eh oui, tu as bien compris : le porno n'est qu'en fait un traité hautement scientifique de la copulation humaine et de la sociologie amoureuse, bref c'est une science et honnêtement tu trouves ça excitant la théorie des cordes ou bien la mécanique des fluides ?

En plus, ça traîne toujours les mêmes vieux fantasmes. Et il y en a un paquet : du plombier polonais, à l'infirmière japonaise en passant par la belle-mère américaine, il y en a pour tous les goûts pour un peu que l'on ne soit pas difficile sur le jeu d'acteur ou les excroissances botoxées ou siliconées.
Ainsi, tout le monde peut trouver son bonheur mais si on se penche bien ( pas de mauvais jeu de mots ) de ce coté là, on devient vite un être désaxé : Jeux pervers chez le brocanteur, Natacha aime se faire prendre avec ses chaussettes, Les aventures érotiques des sœurs Goadec, ou bien Galipettes sous l'abribus de Pontault-Combault en chantant C. Jérome avec une lunette de toilette sur la tête.
La prochaine fois que tu taperas MILF dans ton site préféré, n'oublie pas de penser à ta maman qui t'aime et a pris soin de toi pendant les premières années de ta vie.


Parlons un peu de l'image de l'humanité que cela donne.
Ayant l'imagination aussi foisonnante que tes excès de sébum, tu penses que les vidéos où les gars trouvent des filles dans la rues avant de les ramoner sont réelles, et que vu le boucan que la femelle produit quand on lui effleure le sein, c'est une zone à orgasmes garantis.
Petit naïf, jeune béotien, va !
Les actrices font surtout ça pour l'argent, si tu crois qu'elles prennent leurs pieds a chaque fois qu'on leur touche le bras... Les acteurs, eux, sont par contre de vrais pervers ( ah ba oui, ils sont moins payés car pour trouver du mâle façon 'bite sur patte' c'est pas compliqué ).
Ainsi, si l'on vient toquer à votre porte, n'imaginez pas que l'on va vous prendre contre le mur de votre entrée ou bien commencer à vous pomper allègrement en se frottant la motte contre le paillasson.

Last but not least, le porno continue la fière tradition de la parodie pornographique à travers les âges ( petits mots sur les tables de salles de classe, chansons paillardes tout ça ) avec des titres tels que : Draculanus, Saccapine et Sottopaf, Clitorix et Zobelix nos ancêtres ont la Gaule, Glouglou sous la douche, Les tontons tringleurs, Qui veut baiser mon fils ? ( tous les titres sont véridiques, Rivers ).

On ne cesse de nous répéter tous les jours 'un peu de finesse dans un monde de brute', eh bien le porno c'est un peu ça. Dans un monde où il faut faire désormais très attention à son humour si on veut faire autre chose que du Dubosc ou du François-Xavier Demaison ( et encore, le bon goût veut que l'on n'appelle pas cela de l'humour ) ou si l'on ne peut pas se payer d'avocats, ce genre de rire primaire et grossier est salutaire pour libérer son esprit du carcan que le société ne cesse de vouloir nous imposer ( pour les intellectuels, je ne saurai que trop vous conseiller une réflexion sur La trilogie de la vie de Pasolini ) .
D'ailleurs, comment ne pas rigoler avec des phrases comme "Dans un premier temps, j'aimerais bien que tu t'occupes de ma bite, après on avisera", ou bien le célèbre "Bonjour, je voudrai deux belles miches pour accompagner mon gland"; phrase que l'on peut toujours chez le boulanger quand on a un peu d'humour ( ensuite allez chez le boucher en lui demandant si il a des pieds de porc; effet garanti ).

Voila, maintenant cela ne sera plus la même chose quand tu allumeras internet ou bien iras acheter des kleenex, petit sacripant/ petite dévergondée.
Vive l'été, vive internet et vive les jupes !

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