jeudi 7 février 2013
Envie d'évasion.
Dans le monde des comics, il y a beaucoup de grands noms, tellement nombreux que je n'en citerai pas. Il y a certains parmi eux qui sont devenus des monstres immondes se faisant aduler d'un côté et balançant à tous des travaux d'une horreur sans nom. Le membre le plus éminent de cette société du ringard est Alan Moore. Depuis 2005, l'homme nous livre les pires histoires possibles.
le symbole le plus flagrant de cette déchéance est La ligue des gentlemen extraordinaires. Deux premiers volumes d'une très bonne facture publiées début 2000, et malheureusement il voulu remettre le couvert plusieurs années plus tard. Divisé en trois époques (1910 - 1969 --2009), ce volume donne envie de remettre l'autodafé à l'ordre du jour; d'ailleurs, je ne vous ferai pas de présentation du premier livre 1910, tellement je n'ai pas envie de le rouvrir. Mais dans votre malheur, j'ai lu les deux derniers à la suite.
1969
Absolument vulgaire; du sexe ni drôle, ni révoltant, ni rien, juste inutile.
Tout comme 1910, ce n'est pas bâclé mais on a une indigestion de références pour enfants de 10 ans .
L'histoire est franchement inintéressante et elle est surtout construite sur des ramifications totalement inutiles.
En fait, au bout d'un moment on ne regarde plus que les dessins de O'Neil et on zappe la plupart de la bouillie du vieux Moore.
Lost Girls était très bon et très sexuel mais là : on a de la nudité ou du sexe gratuit un peu partout. Ok les années 60, liberté sexuelle tout ça mais paye ton scénario : On ne nous montre pas le rapport sexuel entre deux femmes alors que cela apporte quelque chose à l'histoire; par contre des bites, des culottes et des scènes de cul totalement vulgaires et sans liaison avec l'intrigue ou le développement des personnages sont légions (souvent en arrière-plan, genre ni vu, ni connu).
2009
Bon c'est déjà beaucoup plus agréable à lire. Bien que la bouillasse de références est toujours aussi indigeste.
Et soudain : référence à Harry Potter... Une allusion qui s'étend sur plusieurs pages avec la subtilité et l'élégance d'un Jean-Marie Bigard lors d'un colloque sur les maladies intestinales.
On ne comprend toujours pas grand chose mais on suit tant bien que mal.
Et voilà, qu'arrive le bordel final, toujours avec une vulgarité de plus aberrante. Mais c'est là que l'on trouve le point le plus jouissif de ces trois volumes : c'est fini !
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