mardi 5 février 2013

Cindy (2e partie)

Sur les chapeaux de roues, je vous dis !

Toujours plus loin, toujours plus haut comme disait la voix du mellow.
Continuons notre plongée dans les abysses du médiocre, avec la suite de Cindy, la pauvresse du pavillon de banlieue et de la langue française.
Mais voici la vidéo des premières chansons chroniquées aujourd'hui : Attention, les yeux (et les oreilles). Et ça c'est la deuxième partie !

Le schéma Marâtre et belles-soeurs/Cindy pauvresse s'arrête enfin. Déjà 15 minutes que ça marche...
Revoilà, le papa aviateur enterré avec sa 'carlingue'. Instant flash-back car elle dit "Imagine que tu meurs"; il faut avouer que on comprend tellement rien qu'il faut bien nous aiguiller un peu.
On apprend donc qu'il lui a révélé avant de mourir qui était sa véritable mère. Sans surprise, Cindy est "une enfant de l'amour", mais bon vu sa situation , on s'en balance un peu.
Papa en profite également pour faire l'éloge de ses qualités relationnelles :
"Pour toutes les femmes que j'ai aimé un jour, j'ai toujours été un homme qui passe, un homme qui n'a jamais donné d'amour en retour; un jour Superman, un jour Fantômas. Un homme qui s'efface sans laisser de trace." Mon père est une bite sur pattes, la classe !

L'abominable histoire d'un homme contrôlé par son sexe !

Mais Maman arrive pour un duo parental. L'auteur essaye de faire une séquence pleurs et guimauve mais au final cela tient plus d'un rapport de la brigade des mœurs :
"Moi fille du soleil, toi qui venait du pays de la pluie. (Bien les clichés, au moins c'est pas pays de la binouze et  des roux, c'est déjà ça).
Loin de Cuba [...], dans ce pays de l'interdit [...] Ce baiser qui nous blessent si fort habite t-il encore dans ton corps" (non je suis désolé, je pense fortement que la mère de la dite Cindy était une fiéfée gourgandine aux qualités tarifées).
On reprend l'opposition soleil/pluie (voir aussi les costumes des deux parents), Chateaubriand aurait enragé de ne pas avoir trouvé ce subtil procédé.

Et là un déluge de sons immondes se déversent dans oreilles. Un mélange de musique année 80 et de compositions fauchées pour mariages à pas chers. Le top du top revient au bridge salsa cubaine qui fait plus penser à une pub Old el Paso qu'à de la musique caribéenne.
Musique, Maestro.
"Les rues de la Havane, solitaires, tristes sans lumières (en même qui connaît d'autres villes de Cuba ?), il se pavane (rime à faire frémir un dictionnaire) autour d'un triste lampadaire. (je croyais qu'il n'y a avait pas de lumières [...] mon sourire t'interpelle, je te poursuis à travers les ruelles et te suit à ton hôtel." (donc oui, la mer de Cindy est une pute. Pas une pute comme dans l'expression populaire "ah la grosse pute' mais bel et bien une fille qui vend sa muqueuse et ses sécrétions vaginales pour un peu d'argent)
La mère de Cindy et son bordel (dans tous les sens du terme).

Cindy dodeline tout contente; elle vient d'apprendre que son papa chéri a engrosser la première prostituée venue dès la descente de l'avion mais ça à l'air plutôt cool pour elle...
Sur la fin, on peut voir une belle troupe de danseurs saltimbanque sous LCD faire n'importe quoi autour de la mère. Mettre un peu d'actes pour illustrer le n'importe quoi des paroles, c'est important !
En même temps, maman se dandine les jambons comme chèvre en rut à leur côté; sûrement une vielle habitude de son travail...

Papa reprend sa chanson de merde... Transition musicale au hachoir, et dialogues chantés qui écorchent les oreilles tellement c'est faux et moche.
Du coup, on apprend que la mère a filé la pauvresse a son père Bite-en-folie et a épousé un autre homme.
Pas un pour rattraper l'autre, tu m'étonnes que Cindy n'ait pas toutes ses facultés intellectuelles.
Une réalisation aussi hideuse que le reste.
Pour continuer en fanfare : Belle chanson.
Heureusement, la marâtre revient pour expliciter tout ça: "chaque fois que je revois ton père, je le vois regarder la mer (depuis leur pavillon de banlieue parisienne ça va être dur mais bon)
J'aimais le son de son nom (super la meuf), j'ai senti mon corps traversait l'ouragan de la passion" (un spectacle mettant en scène des libidineux, je vous dit!). Des adultes complètement obsédés par le sexe, on a hâte de voir Cindy et ses amis dans la suite.
"Eh bien avec nos trois filles, ON S'FRA une famille" (notez toujours la haute distinction de la mère..)
-Avant d'aller plus loin je dois vous avertir, Cindy est une métisse
-Alors je dois réfléchir. "
Toujours plus loin, toujours plus haut !
On va sérieusement nous faire croire qu'il y a une histoire de racisme a deux francs là dedans ?
On apprends que la belle-mère aussi a mal vécu la mort du barbichu : "mon corps s'est refermé (tu m'étonnes, la cochonne) comme une feuille fanée (ah, les feuillent fanées se ferment ? Enfin bon..) Arrêter de croire en Dieu et voulu me tuer en vous emportant toutes les deux pour vous protéger de ce monde affreux "(pas logique tout ça).
Heureusement, remet les choses au clair en avouant que la "seule femme de sa vie, à qui il a donné tout son amour" (sortant de sa bouche de pervers, on craint le pire), c'est elle "sa Cindy". Allumez les briquets et faite chauffer les chamallow !
"Personne ne me comprend !"
Attention Lââm revient et elle est vénèrre - en même temps cela tombe bien puisqu'elle va faire rimer ça avec 'ma mère'.
Mais souffrez plutôt : Oh que c'est beau !

"Chaque fois qu'il s'en allait, sa casquette sur les yeux " (tu m'étonnes qu'il se soit craché avec son coucou...)
Et là, le meilleur de la pop année 80 dont même Chérie FM aurait honte, nous bouscule les oreilles. Heureusement cela dure peu de temps et on a quand même le temps de sa bâfrer de mythiques paroles :
"T'inquiète pas pour moi, je pilote un avion qui porte le beau nom de Concorde".
Grand moment de spectacle lorsque le père offre à Cindy une "bague étoilé". Quand on voit l'immonde quincaillerie et sa taille on a le choix de entre le poing américain et l'emporte-pièce.
En plus, elle fait de jolies incrustations pixellisées bien dégueulasse, histoire de pousser l'horreur jusqu'au bout !
La classe, la vraie !

C'est tout pour aujourd'hui mais la prochaine fois, l'histoire s'emballe (il était temps), car tous les protagonistes se préparent pour "le bal a Ricky", l'anniversaire d'une star n'aimant que très moyennement les règles du français.
En prime du dit Ricky et sa moumoute il y aura son producteur qui chante avec ses couilles, un gros couturier hilarant au nom à la con et tout plein d'autres choses au milieu de costumes aussi hideux que les textes.

(A suivre)

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