dimanche 16 décembre 2012

In the woods.


Au rayon des grandes tendances populaires d'aujourd'hui, vous avez certainement remarqué les têtes de gondoles que sont les vampires et zombies.

Vampires: rendre le monde plus beaux, l'alliance très adolescente de la peur et de la sexualité (les films de slasher fonctionnent exactement sur le même modèle).

Zombies : l'horreur et la peur a l'état pur; peur du néant, perte de l'individualité et destruction de Dieu (ou de la science). Vouloir se déguiser en zombie c'est, au final, apprendre à aimer Big Brother.

Le vampire se doit d'avoir un minimum de classe, un certain charme ou charisme; alors que le zombie se doit d'être un simple amas de pulsions décérébrées.
En fait, c'est surtout que le déguisement de zombie pour des soirées qui remporte un franc succès, Halloween tout ça.
Suffit, de peu dormir et beaucoup fumer (quand on a pas de maquillage), sinon juste se mettre des cendres autour des yeux et étaler son rouge à lèvres telle une prostituée Hongroise après des heures de travail sans remaquillage.
Ensuite, en enfile de vieux habits dégueu que l'on déchire... C'est le secours catholique qui fait la gueule.

Les vampires, parce que la vie n'a pas plus sens; on se raccroche à la sensualité.
Les zombies parce que rien n'a de sens; dans la jungle de nos vies, il ne faut simplement pas tomber.

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