samedi 16 avril 2011

Chapitre VIII: Om mani padme girls.

La panique s'empara des amazones; même Flavia, qui d'habitude ne bougeait jamais le moindre petit orteil quand elle s'essuyait les pieds sur les hommes, couru vers les portes de la cité, armes à la main.
De la brèche se déversait une multitude d'objets volants. Ils virevoltaient sous la voûte comme des milliers de papillons de nuit devant une lumière, puis certains groupes se détachaient et fondaient vers le sol. Leur ballet laissait dans les airs des traînes allant du jaune safran au carmin.
Jack et Franz, libérés de leur tortionnaire de rêve, se cachèrent sous un porche et observèrent le spectacle qui s'offrait à eux.
Ces étranges insectes volants n'étaient en fait que des hommes volants: des centaines de moines bouddhistes volants en position du lotus. Ils étaient si nombreux que les amazones n'étaient plus qu'un amas désordonné de belles femmes en slip d'ours essayant de trouver un refuge.
Les vielles pantoufles, les bombes à huile de yack et les cris qui tuent que lançaient les bonzes volants n'arrêtaient pas de pleuvoir sur les pauvres jeunes filles en bikini.
Mais à l'autre bout de la brèche, les sombres cachots s'ouvrirent et une autre menace se joignit à ce grand capharnaüm: les anciens fécondateurs des amazones. Ces hommes qui ne servirent qu'une seule fois comme géniteurs des futures amazones étaient terrifiants. Ils portaient tous un costume de poussin géant mais surtout maîtrisaient de terribles techniques ninjas.
Nos héros se trouvaient au centre de tout ça et honnêtement cela sentait plutôt mauvais.
Flavia passa devant nos héros, titubante, et avec quelques blessures, mais surtout entièrement couverte d'huile de yack.
Son corps d'une excellence olympienne, huilé comme un Turc dans un kebab stambouliote, hypnotisait Jack comme jamais auparavant. Ses fins filets de sang, courant le long de ses cuisses galbées et de sa poitrine exceptionnellement bien vallonnée, rappelaient à Jack ses jeunes années cairotes passées à regarder Nadia, la danseuse du Naked Bastet.
Mais le temps n'était ni à la rêverie, ni au fantasmes car les poussins géants d'un coté et les amazones de l'autre se rapprochaient dangereusement de nos deux protagonistes.
Jack enleva sa ceinture et courut vers Flavia. Il l'attrapa brusquement par la hanche et de l'autre main s'accrocha, grâce à la ceinture, à un bonze qui volait par là.
Franz n'eut pas cette chance; Jack et Flavia s'envolaient sur un moine tibétain en lévitation de croisière alors qu'une armée de filles de rêve à moitié nues et de ninjas déguisés en poussins fondaient sur Franz...

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