"Vor der Kaserne
Vor der Grossen To..."
La mélodie mélancolique semblait envelopper tout ce décor terne et froid. Jack aurait pu danser, mais il ne savait danser; il aurait pu tout aussi bien chanter ou fredonner cette chanson mais il ne connaissait pas l'allemand et puis la vue des croix gammées ne lui donnaient pas envie faire la nouba façon Guetta.
Il s'approchait tout doucement de l'épave. Plus il avançait, plus la musique semblait fusionner avec ses tempes. A chaque pas, le doux et léger crissement de la neige se transformait en lourds échos, en tambours de guerre vifs et exaltés.
Un son métallique se fit soudainement entendre...
Jack s'immobilisa. Tout était calme autour de lui; seule Lily Marlène semblait flotter dans la vallée abandonnée.
Il vit l'ombre d'un homme passer à travers le trou béant dans la carcasse, mais comme on a souvent de la malchance quand il y a des signes nazis autour, l'ombre s'arrêta en plein milieu de la déchirure. Sa tête se tourna lentement vers Jack, laissant entrevoir de large yeux rouges.
Jack eut à peine le temps de bouger sa botte (en fait c'était plutôt "son petit doigt de pied" mais ce dernier étant dans la botte, il n'était pas visuellement intéressant de le mentionner). L'ombre bondit hors de son repaire en une fraction de seconde.
" Hello! Hello! Jeune aventurier des hautes cimes de l'inconnu."
Le bougre avait un fort accent teuton, mais jusque là rien d'étonnant. C'était un homme d'environ soixante ans. Un petit vieux qui n'avait rien d'exceptionnel mis à part deux choses: un uniforme de SS grisâtre à cause de la poussière et de grandes lunettes rondes à verres rouge vif.
Dans le feu de l'action, Jack ne s'en rendit pas compte de suite, mais le pépé traînait avec lui une forte odeur de sueur, bien sur, mais aussi de marijuana.
D'ailleurs ce dernier se rapprocha de Jack et vint lui taper sur l'épaule comme le ferait un vieux pote du Balto de Bondy un soir de match; et il l'invita à rentrer dans son antre.
"Ja, ja. Come in, j'ai plein de bonheur! J'ai plein de bières."
A ces mots, l'esprit de Jack s'emballa: au milieu de l'immensité immaculée du toit du monde, Jack suivit un vieux nazi drogué pour goûter, une dernière fois, au plaisir d'une bière bien fraîche.
Vor der Grossen To..."
La mélodie mélancolique semblait envelopper tout ce décor terne et froid. Jack aurait pu danser, mais il ne savait danser; il aurait pu tout aussi bien chanter ou fredonner cette chanson mais il ne connaissait pas l'allemand et puis la vue des croix gammées ne lui donnaient pas envie faire la nouba façon Guetta.
Il s'approchait tout doucement de l'épave. Plus il avançait, plus la musique semblait fusionner avec ses tempes. A chaque pas, le doux et léger crissement de la neige se transformait en lourds échos, en tambours de guerre vifs et exaltés.
Un son métallique se fit soudainement entendre...
Jack s'immobilisa. Tout était calme autour de lui; seule Lily Marlène semblait flotter dans la vallée abandonnée.
Il vit l'ombre d'un homme passer à travers le trou béant dans la carcasse, mais comme on a souvent de la malchance quand il y a des signes nazis autour, l'ombre s'arrêta en plein milieu de la déchirure. Sa tête se tourna lentement vers Jack, laissant entrevoir de large yeux rouges.
Jack eut à peine le temps de bouger sa botte (en fait c'était plutôt "son petit doigt de pied" mais ce dernier étant dans la botte, il n'était pas visuellement intéressant de le mentionner). L'ombre bondit hors de son repaire en une fraction de seconde.
" Hello! Hello! Jeune aventurier des hautes cimes de l'inconnu."
Le bougre avait un fort accent teuton, mais jusque là rien d'étonnant. C'était un homme d'environ soixante ans. Un petit vieux qui n'avait rien d'exceptionnel mis à part deux choses: un uniforme de SS grisâtre à cause de la poussière et de grandes lunettes rondes à verres rouge vif.
Dans le feu de l'action, Jack ne s'en rendit pas compte de suite, mais le pépé traînait avec lui une forte odeur de sueur, bien sur, mais aussi de marijuana.
D'ailleurs ce dernier se rapprocha de Jack et vint lui taper sur l'épaule comme le ferait un vieux pote du Balto de Bondy un soir de match; et il l'invita à rentrer dans son antre.
"Ja, ja. Come in, j'ai plein de bonheur! J'ai plein de bières."
A ces mots, l'esprit de Jack s'emballa: au milieu de l'immensité immaculée du toit du monde, Jack suivit un vieux nazi drogué pour goûter, une dernière fois, au plaisir d'une bière bien fraîche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire