Voici, un article inachevé que je destinais à un webzine:
Musique soul, des nuages, les USA vus du ciel (et sans le photographe français à moustaches) et voilà, après une poignée de minutes, que notre esprit se pose sur In the Air (Jason Reitman, 2009). Le nouveau long-métrage du réalisateur de Thank You for Smocking et Juno commence par une ambiance qui rappelle fortement ces précédents films : générique léger, faux interviews de figurants et voix off cynique du protagoniste. En tant que satire sociale, In the Air rejoint beaucoup Thank You for Smocking mais Reitman réussi aussi à emprunter à Juno qui a fait son succès et sa notoriété.
Ryan Bingham (Georges Clooney) est un quadra moyen dont le travail et quotidien est de parcourir les Etats-Unis pour mettre à la porte de pauvres employés à la place de leurs patrons, trop lâches pour le faire. Mais comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, le propre patron de Ryan décide, sous l’impulsion d’une nouvelle recrue (Anna « Twilight » Kendrick), de pratiquer leur métier au bureau par l’intermédiaire d’une liaison satellite. C’est alors que Ryan décide de prendre la jeune employée sous son aile et s’embarque alors pour un voyage à travers l’Amérique et surtout à travers sa vie.
Car la vie de Ryan n’a rien de bien glamour : sa famille, ses amies, ses conquêtes, sa maison, elles sont inexistantes. Clooney est le symbole de notre vie moderne : une vie formatée, aseptisée. Une vie où l’identité de l’individu se perd dans ses cartes de fidélité, personnelles mais tellement anonymes. Plus loin que la stigmatisation de nos vies routinières et calibrées, Bingham représente à la fois le capitalisme et le produit du capitalisme. Il est l’instrument du système qui licencie mais surtout qui à honte de lui-même et ne peut s’assumer : il licencie à la place des autres et tout cela en pleine période de crise économique. Tout comme dans Thank You for Smocking , Reitman souligne l’hypocrisie du système.
Bien qu’il soit un acteur essentiel de ce dernier, Bingham représente aussi son coté humaniste. Il dit lui-même qu’il fait ce travail non par plaisir mais parce qu’il est bon dans son domaine et que donc il fait tout pour que ses victimes n’en arrivent pas à de violentes extrémités.
Clin d’œil à Amélie Poulain
Un joli voyage où la réflexion se tient à coté des belles images.
Musique soul, des nuages, les USA vus du ciel (et sans le photographe français à moustaches) et voilà, après une poignée de minutes, que notre esprit se pose sur In the Air (Jason Reitman, 2009). Le nouveau long-métrage du réalisateur de Thank You for Smocking et Juno commence par une ambiance qui rappelle fortement ces précédents films : générique léger, faux interviews de figurants et voix off cynique du protagoniste. En tant que satire sociale, In the Air rejoint beaucoup Thank You for Smocking mais Reitman réussi aussi à emprunter à Juno qui a fait son succès et sa notoriété.
Ryan Bingham (Georges Clooney) est un quadra moyen dont le travail et quotidien est de parcourir les Etats-Unis pour mettre à la porte de pauvres employés à la place de leurs patrons, trop lâches pour le faire. Mais comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, le propre patron de Ryan décide, sous l’impulsion d’une nouvelle recrue (Anna « Twilight » Kendrick), de pratiquer leur métier au bureau par l’intermédiaire d’une liaison satellite. C’est alors que Ryan décide de prendre la jeune employée sous son aile et s’embarque alors pour un voyage à travers l’Amérique et surtout à travers sa vie.
Car la vie de Ryan n’a rien de bien glamour : sa famille, ses amies, ses conquêtes, sa maison, elles sont inexistantes. Clooney est le symbole de notre vie moderne : une vie formatée, aseptisée. Une vie où l’identité de l’individu se perd dans ses cartes de fidélité, personnelles mais tellement anonymes. Plus loin que la stigmatisation de nos vies routinières et calibrées, Bingham représente à la fois le capitalisme et le produit du capitalisme. Il est l’instrument du système qui licencie mais surtout qui à honte de lui-même et ne peut s’assumer : il licencie à la place des autres et tout cela en pleine période de crise économique. Tout comme dans Thank You for Smocking , Reitman souligne l’hypocrisie du système.
Bien qu’il soit un acteur essentiel de ce dernier, Bingham représente aussi son coté humaniste. Il dit lui-même qu’il fait ce travail non par plaisir mais parce qu’il est bon dans son domaine et que donc il fait tout pour que ses victimes n’en arrivent pas à de violentes extrémités.
Clin d’œil à Amélie Poulain
Un joli voyage où la réflexion se tient à coté des belles images.
Voila, au final c'était plutôt bien parti il faudrait que je persévère dans cette voie.
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