vendredi 6 août 2010

Chapitre II: Himala jawohl


D'où que l'on vienne, on s'accorde tous pour dire que l'Himalaya c'est loin, c'est froid, c'est haut et cela ne sert pas à grand chose. Jack Atwood, recroquevillé dans les replis d'une grotte comprit pourquoi personne ne voulait et ne venait dans cette région du monde, à part des journalistes belges roux à houppette.
En 3 jours d'errance dans les montagnes, jack a réussi à: déclencher 3 avalanches; en éviter 2; s'est battu avec un vautour pour avoir la primauté sur la carcasse d'un yack sauvage et enfin s'est fait courser par quelques yétis. Comme diras Jack, beaucoup plus tard, dans son autobiographie "Jésus et Spinoza: même combat; Tous ninja", les yétis ça a beau courir vite dans la neige avec leurs gros panards, leur odeur fortement boisé les fait repérer à des centaines de mètres".
Mais mis à part les yétis et leurs arpions, notre Jack mondial était toujours dans une situation plus que délicate: sans rien dans le trou du cul du monde.
Après des heures de repos et d'incertitudes au sein de sa grotte surgelée, Jack en ressortit à l'aube pensant que le jour naissant allait le transporter vers la chance et de douces et chaudes couvertures. Sous le ciel, entre orange et carmin, une ombre ridicule gravissait les pentes et les cols cyclopéens où le temps semblait s'être s'arrêté.
Après quelques heures d'expédition, Jack aperçu une grande forme grisâtre au creux d'une vallée. Le chemin pour y acceder était court comme une nuit avec sa maitresse- alors qu'il mit quand même trois bonnes heures- était-ce un campements ou quelques habitation enfouies?
Seulement il ne s'agissait ni de l'un, ni de l'autre; cette forme n'était, en réalité, qu'un avion ou plutôt une épave d'avion à demi-enfouie sous les neiges éternelles. Jack pensa un instant qu'il s'agissait de celui duquel il s'était enfui.
Mais comment cela se pouvait-il? Celui là avait des hélices, une aile brisée, un large trou dans la coque et surtout de grandes croix gammées peintes sur la coque et les ailes.
Ce n'était pas tant trouver un gros Junkers nazi qui dérangeait Jack; c'était plutôt le fait que cela sentait la viande grillée et que quelqu'un chantait Lili Marlene.

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