mercredi 10 novembre 2010
Excusez-moi mais pourquoi regardez-vous mon cou alors que je suis nue?
Depuis Scream, le cinéma d'épouvante est toujours une valeur sûre pour les producteurs de tout poil. Pour attirer nos chers adolescent dans les salles obscures, ou les bacs DVD mal/pas du tout rangé de la Fédération Nationale d'Achats des Cadres, les gros messieurs, fumants des cigares à Hollywood ne manquent pas de ressources. Les bougres nous ont fait subir une centaine de Scream de bas-étage ou bien de Saw version mon garage et mon salaire de chez McDo (et encore je ne parle pas des épisodes officiels qui suivirent...).
Mais étonnamment, on se farcie le succès de Twilight (prononcez "Toilettes", SVP) et les pellicules remplies de créatures aux dents longues ne se bousculent pas au portillon...
En fait, si l'on regarde bien les vampires ont toujours été présents dans l'histoire du cinéma mais toujours par période, et sans créer trop de mode.
En plus, cela est bien dommage car il n'y a pas plus sexuel qu'un vampire dans le monde de l'horreur: des gros bisous dans le cou; une jeunesse éternelle (comme un adolescent qui croit ne jamais avoir à grandir); des jeunes filles plutôt sexy car les vampires étant, de tradition, des aristocrates ils aiment le sang mais ne crachent pas sur l'emballage; etc. Ces thèmes sont connus depuis longtemps donc ne continuons pas.
Par contre, il faut noter que le vampire fut populariser par les Draculas de la Hammer avec Christopher Lee à la fin des années 50. Tout de suite, la hammer donnèrent aux films vampiriques des sous-entendus sexuels; chose qui fut accélérer dès Brides of Dracula (1960) où il n'y a aucun Dracula mais seulement un beau jeune homme, et ses maîtresses aux dents plus longues que leurs nuisettes, usant son charme sur les innocentes jeunes filles au cou esseulé.
Suite dans un prochain article sur la Hammer.
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