jeudi 31 janvier 2013

Mille et une vies.


Pour Célinas J. de las Casas que l'on aime plus que la cocaïne, l'apéro et les coquines.

La nuit descend lentement sur Paris. Sous le ciel entre rubis et carmin, une horde de voitures traînent dans cette gorge de béton qu'est le périphérique. De longues files de quadrilatères lumineux s'engouffrant dans un vaste tunnel; en y entrant elles doivent sûrement abandonner tout espoir.
Au dessus de l'exode dioxydé, un bâtiment écrase le paysage avec lourdeur. Tout aussi laid, il ne tranche pas  vraiment avec le périph', mais sa monstrueuse masse de béton dégueulasse (pléonasme) renvoie la ville à un vulgaire assemblage de maisons de poupées en carton.
Telle une vilaine souillon de banlieue se préparant pour aller emballer en boîte, le stade s'habille de lumières.
A ses pieds, des milliers d'ombres quittent les dernières lueurs vespérales pour la lumière agressive et glacée des néons.
Dans la partie VIP, les costumes cintrés à fines rayures côtoient les maillots synthétiques aux couleurs criardes floqués inutilement. Debout verre à la main, affalé dans les canapés, les conversations vont bon train pendant que les plateaux défilent; une flûte par-ci, une canapé par-là, s'occuper la main tout en parlant en attendant d'en profiter. L'art de discuter tout en s'empiffrant négligemment; le funambulisme de l'échange sans avoir la bouche pleine pour ceux ayant un minimum d'éducation.

Une jeune fille vient de commencer sa soirée. Avant d'avoir à se coltiner les plateaux de champagne, son travail consiste à faire des aller-retours pour offrir de la part du comité et de toute l'équipe un charmant cadeau soigneusement emballé aux donateurs aisés; cadeau qui consistait généralement en une bouteille de vin. Bien que le vin en soit ne soit pas le dernier des jajas, cela lui rappelait les immondes paniers municipaux offerts aux petits vieux pour Noël. Ces paniers imitations osier remplis de plastique imitation paille et conserves 100% dégueulasses.
On traite les mécènes de la même manière que la pauvre petite vieille du dessous, c'est peut être ça la vraie égalité démocratique.

Personne ne fait attention à elle. Sa silhouette fluette se faufile discrètement entre les groupes; il doit bien avoir un ou deux DSK dans l'assemblée, mais même face à une jeune fille en robe il y a peu de regards appuyés. Même son léger accent méridional semble passer aussi inaperçu que sa frimousse et son grand sourire appuyé par ses profonds yeux sombres.
Au final, ils auraient pu embaucher la première caissière fadasse de proximité ayant un tant soit peu de prestance, qu'est-ce que cela aurait changé pour les VIP du canapé fin et du pétillant champenois ? Mais cela ne la dérangeait pas : le boulot était simple et bien payé et les collègues agréables, elles n'en demandait pas plus. Si elle avait voulu se faire salement mater, elle aurait postulé au Corcoran ou au Oz.

De toutes façons, ce soir tous les regards ne se tournaient que vers un homme : un grand joueur à l'accent barbare et  l'appendice nasale important était venu passer saluer tout ce beau monde. Tour à tour, on le félicite sur son autobiographie au titre aussi humble qu'Amélie Nothomb - qui, elle, a au moins le mérite de rédiger ce qu'elle publie. Elle ne l'avait pas lu mais son exigence culturelle et intellectuelle s'y opposait catégoriquement.
Il avait l'air aussi intelligent que sa quatrième de couverture... Ce n'était pas avec cela que elle trouverait un successeur à Del Dongo et Clélia.

Heureusement, la journée se finissait. Ses escarpins commencent à lui faire mal et elle peut entendre sa couette la réclamer désespérément, tel un huissier aux abois.
Le plus dur sera pour demain quand elle devra assurer une réception avec le grand patron de Père Dodu. Des hors d'œuvres au poulet, des plats à base de poulet, des idiots déguisés en poulets de carnaval, il y aura peut être même de véritables poulets partout...
L'horreur, la vraie, celle qui empêche de dormir et fait frissonner; un sentiment fort désagréable, à ne pas confondre avec tout autre chose qui empêche également de dormir et fait frissonner...
Les gallinacés étaient encore loin. Le long ronronnement du métro l'entraîne doucement vers son lit chaud et douillet. Sans plateau et cadeau à porter, sans commentaire sportif et surtout sans ignoble poulet.

mardi 29 janvier 2013

No more Mr Book !


Combien de personnes ais-je rencontré dans ma vie ?
Des milliers, des centaines de milliers. Du plus fidèle ami à l'anonyme croisé au détour d'une rue.
Des ombres qui ne doivent leurs existences dans ma vie qu'à ma persistance rétinienne; d'autres qui ont été au-delà de la plus basique et sociale apparence.

Cette charmante petite dame me demandant son chemin. Seulement quelques dizaines de secondes.
Qu'a-t-elle vu ? Qu'a t-elle vécue lors de sa vie ?
Des histoires d'amours, des rêves désuets, une vie mâtinée de joie et de solitude.
Je ne l'aurais vu que quelques instants, une goutte de rien dans le long cours de sa vie. Il y a dû y avoir des centaines de rencontres pareilles à celle-ci pour elle. Des millions de personnes à qui l'on n'adresse que quelques mots simples et un sourire avant de s'en retourner vers ce quotidien que l'on ne connaît que trop.
Peut-être n'est-elle plus ? Et si j'avais été un des derniers à converser avec elle ?

Tous ces gens que l'on croise, que l'on aperçoit et que l'on oublie. Ces personnes qui ont vu des aurores boréales, Venise, Neil Armstrong, le World Trade Center, la guerre, la voie lactée dans les cieux clairs et les tempêtes d'Ouessant.
Toutes ces femmes qui auraient pu par un concours de circonstances devenir la femme d'un instant, le jeu d'un temps ou l'amour d'une vie.
A chaque instant, on rencontre un grand, un fort, un inébranlable amour, beau et aussi fugace qu'un rêve que l'on ne retrouvera jamais.
Cette jeune fille au regard profond et aux cheveux doux et chaud comme le café, nos regards se sont croisés, peut être aurais-je dû dire, faire quelque chose ?

Tous ces échanges qui n'ont jamais eu lieu. Tout aussi éphémères que ceux que nous avons créé et qui se perdront, éparpillés par le vent, eux aussi.
Tout ce monde qui reste à découvrir, tant de choses à accomplir.
Tout ces évènements qui peuvent devenir une nouvelle routine.
Combien de nouveaux soleils, combien de nouveaux quotidiens nous échappent ?

dimanche 27 janvier 2013

Pavillon de Flore.


Il porte la main aux paupières
Quand fut prononcé le nom de Camille
le regard de Saint-Just
et Billaud qui ne lâchait pas prise, d'accord pour éliminer Hébert à condition que Danton y passe après
la feutrine verte
De retour à la maison, à l'aube longtemps assis au bord du lit
Deux heures après, réveillé en sursaut, retourner au Palais, avant d'expliquer à l'Assemblée
Se retrouver autour de cette  où avait circulé l'enveloppe, premier papier sous la main pour la liste
Les regards s'évitaient
Entre-temps : arrêtés, tirés de chez eux
Sa main aux paupières
entre les cils, un peu de verdure... le ciel... je voyais couler le sang comme si c'était le mien, non, couler un ruisseau, un ruisseau de sang, mon sang - mais !
Il s'est levé d'un bond, regarde alentour, l'herbe, ce vert, la feutrine. Passe sa main aux paupières. Se rassoit.
Il le fallait.
Il faut toujours, il faut
Tu as besoin de te persuader ?
Il le fallait pourtant

Domecq, J-P; Robespierre, derniers temps; Éditions Gallimard, 2011; p.205

vendredi 25 janvier 2013

Calendos de la Vega.


Même si vous n'êtes ni étudiants, ni chômeur, ni aficionados de la télévision, vous avez sûrement vu au détour d'une chaîne une magnifique publicité qui n'a pas manqué de vous outrer. Si elle ne vous a pas offusqué ou interloqué un minimum; c'est que vous êtes un sacré gougnafier, permettez moi de le dire.
Dans ce merveilleux spot, on peut voir une femme inviter son conjoint à se bouger les miches pour aller dîner chez Paulo, leur ami partouzeur de droite.
Jean-claude, le mari, fronce les sourcils et avec sa belle tête d'idiot du village annonce à Madame :
- Ah mais Paulo, il n'aime que la vinasse et les flamenkuche, du coup il n'y aura pas de fromage. Enfin, surtout parce que Paulo a été élevé dans une étable et donc ne sait pas recevoir à dîner. Et comme je suis aussi con et égoïste que lui, je pars pas sans emmener mon frometon industriel. Parce que, moi, les dîners à la con je m'en balance royalement si jamais je ne peux pas faire chier mon monde avec ça. Tout le monde sait que je suis con et chiant donc autant l'être jusqu'au bout. Est-ce que tu me suis Georgette ?"

Ainsi, le gars il arrive chez Paulo et tranquillement, la bouche en cœur, il balance son fromage sur la table sans prévenir, l'air de dire 'heureusement que je pense à tout, bande de cons '.
Quelqu'un fait ça chez moi, ma volonté d'être humain sera écartelée entre le fait d'exploser de rire ou de lui mettre une bonne baffe en travers du museau.
Il arrive que l'hôte soit un peu oublieux mais de là à lui faire cet affront. D'accord, ce n'est pas avec des exemples comme Un dîner presque parfait que l'on va avancer mais tout de même. "Ce n'est pas fermier ? Ah ba non alors." "Désolé, je ne mange que la partie rose des radis."
Ça commence avec le fromage, ça continue aux vins, ça enchaîne avec la musique et ça finit avec les invités. En fait, il suffit de rester seul chez soi pour rendre heureux des gens comme cela.
Manger des plats au-delà de l'immonde, dans un décor de mauvais goût, avec en plus des têtes de cons sous le nez, non merci !
A la limite, tout ça peut être pardonné si vous ramener quelque chose de fin et délicieux, encore faut-il que vous préveniez.

La publicité est la chose la plus bête du monde, nous en convenons tous. Certaines personnes sont assurément la honte de milliers d'années d'évolution et de culture, bien sûr. L'enfer, c'est les autres, ok. Mais est-ce que tout cela justifie une sainte croisade contre ce genre de personnages ?
Chacun jugera et trouvera la réponse en son for intérieur, mais j'estime que vouloir ramener son claquos et te le coller sous le nez en ta propre demeure est un casus belli pour au moins lui rappeler ô combien sa vie est moche ( femme volage, entreprise au bord de la faillite, enfants délinquants, patron désagréable, vieillesse de Johnny Hallyday, etc.). Et bien sûr, son bordel à moisissures, tu le balances à l'autre bout de la pièce ou tu le lui colles sur le coin de la trogne.
Finalement, le pire dans tout cela, c'est que le bousin doit même pas être bon.

mercredi 23 janvier 2013

Roublardise à piles.


Il y a certaines choses qui vous poursuivent toute votre vie; eh bien, perso, j'ai Ducktale 8-bit (Game-boy).
L'adaptation de La bande à Picsou sur Nes et Game-Boy. Un petit jeu fort sympa mais, pour votre serviteur, il y avait plus que le jeu, il y avait la musique !
Je ne jouais même pas au jeu (enfin la plupart du temps). J'usais les piles uniquement pour entendre et ré-entendre cette musique. Elle m'a poursuivi jusqu'à une place d'honneur dans mon MP3.
Encore aujourd'hui, entendre ceci me redonne toute la force de mes 8 ans (oui, j'étais très musclé, à l'époque). Le son magique des jeux vidéos 8 et 16 bit, je m'en lasserai jamais.
La preuve maintenant j'écoute ceci : Slagsmålsklubben - När Jag Låg I Solen. 
C'est ma madeleine de Proust que je mange chaque matin au petit-déjeuner avec un sourire béat.
Bon, je dois confesser que j'adorais surtout la série TV de La bande à Picsou. D'ailleurs, un petit coup de générique et je fais péter les Watt avec ma voix de stentor (rien à voir avec les guignols qui chantent les corons).
Allez, vive la jeunesse (et surtout la notre) !
Salucofagos.

dimanche 20 janvier 2013

Cindy (première partie)


Comme vous le savez tous, le monde est moche. Il y a les guerres, la maladie, la souffrance, Jean-Marc Morandini et la FNAC. Mais l'Apocalypse approchant, nos pauvres âmes tourmentées subissent également depuis quelques années un terrible fléau : les comédies musicales.
Avant, il y avait les vraies, celles qui avaient la classe, les Fred Astaire, les Gene Kelly. Maintenant, il a des médiocres qui braillent des idioties dans une mise en scène 'live' des plus immondes.
Et en tête de gondole de ces cathédrales du mauvais goût, on peut trouver Cindy, Cendrillon 2002. Un spectacle de rêve dans lequel Luc Plamondon, spécialiste du genre, se vautre dans les abysses de la parole laide.
Voici donc une visite guidée au cœur du mauvais !
Le rêve commence en ces termes : Cindy vit dans un pavillon de banlieue - du rêve en barre, ça Madame ! -avec sa belle-mère et ses deux demi-sœurs qui la traitent comme une servante. Elle est marquée par la mort récente de son père, Ronan, un pilote irlandais dont l·avion s·est crashé en mer. Elle se rappelle avec nostalgie la gigue qu·il lui faisait danser quand elle était petite (citation officielle).

L'héroïne fait penser à une tranche de mortadelle au Carrefour Market.
Introduction : une danseuse à gros cuisseaux danse pendant qu'un mec qui chante faux- pauvre Murray Head - couine, habillé comme un steward à pas cher. Bientôt, d'autres danseurs arrivent sur scène. Lââm est près du steward, sourire niaiseux, oeil bovin (attention cela sera une constante) et habillée comme une pauvresse; elle fait d'ailleurs ton sur ton avec les costumes de tous dont la laideur n'a d'égal que les paroles affligeantes proférées par le vieux.
Une histoire avec Satan - dont le cheval passe de noir a blanc - dont personne n'en a rien à carrer. En plus, pour une histoire censée être moderne, en banlieue tout ça, je ne pense pas que la gigue soit vraiment la danse la plus pertinente.
Citation : "la morale de cette histoire, c'est que les petites filles comme toi doivent obéir à leurs papas les soirs de mardi gras."
Donc Cindy, la souillon, a été élevé avec de bonnes histoires pourries possédant les morales les plus insipides de l'histoire humaine. Ça commence bien !
Preuve numéro une.

Tragédie grecque in progress.
Puis,un jour,"Quand la gigue s·est arrêtée", Cindy a vu sa vie basculer dans un monde de cruauté. Son père avait toujours été "Un homme qui passe", mais c·est à elle qu·il vouait tout son amour.
À 15 ans, quand elle lui demande qui était sa vraie mère, il lui répond qu'elle était une "Fille du soleil" prénommée Candela. Elle lui avait abandonné sa fille pour qu'elle ait une meilleure vie avec lui. Pour lui donner un foyer, Ronan se marie à une divorcée, mère de deux filles (citation officielle). 


Ensuite, un déluge de rimes de footballers s'abat sur nos -déjà - pauvres oreilles avec l'arrivée de la marâtre et des 3 méchantes belles-soeurs.
Florilège : "qu'elle fasse la popote et qu'elle nettoie les chiottes"; "qu'elle lave nos culottes et qu'elle décrotte nos bottes" ;
- J'entends des voix qui chuchotent, voilà les trois chochottes; il faut que je brosse bien mon plancher sinon elles vont me tabasser". Charmant tout ça, Baudelaire est définitivement mort.
"Nous ce qu'on aime c'est faire la fête, danser le rock'n roll (prononcez Wok'n Waul).
- Elles sont snob et elles sont bêtes et en plus elles se trouvent drôles (apparemment, cela rime avec rock'n roll)."
"Elle n'obéit qu'aux châtiments corporels.
- moi, j'en ai assez de ranger votre bordel."
Vous pensiez que le niveau zéro de la rime avait été atteint avec des Grand corps malade, des Sexion d'assaut et autres ? Heureusement, Cindy et Plamondon sont là pour vous prouvez que l'on peut toujours faire beaucoup de choses avec 3 neurones et 10 mots de vocabulaire tout en ayant une certaine reconnaissance artistique.
Preuve numéro 2.

Une performance qui fait mal aux yeux ? Pensez à vos oreilles également.
Soudainement, musique tristoune comme un violon électronique qui couine dans un Easy Cash. Voici le moment Lââmentations, ou 'ma vie s'est de la merde et tu vas le sentir passer !'
"Le grand érable argenté a perdu toutes ses feuilles, plus personne pour m'appeler son petit écureuil." Une réflexion sur le deuil de plus haute volée.
"Toi, mon père qui dort sous la mer, ta carlingue comme cercueil. depuis que tu t'es envolé au pays des étoiles, mon enfance que l'on m'a volé revient me faire mal." La vision enfantine de la mort couplée avec 'ta carlingue comme cercueil', non y'a pas à dire on reste toujours dans la classe et les abysses de la recherche neurologique et psychologique - vu le niveau je dirais même psychiatrique - sur l'être et sa relation à la mort.
Ensuite, on sort les boules Quies car la pauvrette se met à gueuler. Ah ba oui, Lââm + comédie musicale = beuglements, forcément.
En plus elle continue de nous faire suer avec son histoire de gigue. Je ne vous dis rien mais on va en bouffer de la gigue. D'ailleurs, cette chanson n'est en fait que trois phrases répétées ad libitum.
On trouve dans ce fatras ma phrase préférée : "mes rêves interplanétaires se sont envolés en fumée". Ah oui, carrément... Pas mal comme taille de rêves, moi qui pensais qu'à son niveau une paire de sandales non-trouée ou un sandwich Sodebo à peine périmé seraient ses plus grands aspirations...
Preuve numéro 3.

L'opéra du pauvre et du look douteux.
A peine les cris finis, voilà le retour de la belle-famille sur une musique de fête foraine. Ais-je besoin de préciser que la musique est depuis 15 minutes une variation sur le même air. Heureusement, la bonne musique Willy Wonka nous réveille quelque peu et toute cette ambiance Fête à Neuneu va tellement de paire avec les choucroutes qui servent aux filles de coiffures. Il ne manque que les couleurs flashy pour prétendre ouvrir un stand de barbe à papa.
Vous vous souvenez qu'elles sont les reines de la rime riche ? Eh bien, revoici un petit florilège :
"Elle radote et elle radote et elle radote et elle radote pendant que maman tricote et que toutes les deux on papote. Elle s'isole et se désole pendant que nous on batifole, qu'on cacotte et qu'on ragotte, qu'on déconne et qu'on rigole." Du grand art, Jafar !
" Au lieu d'être à son affaire, toujours à parler toute seule. Qu'est ce qu'on pourrait faire pour lui fermer la gueule ? Toujours à chanter cet air, cet air que chantait son père quand il avait bu trop de bières."
Dans le monde, il y a des gens classes, bien élevé et poli et SURTOUT il y a ceux qui ne le sont pas. Je vous laisse deviner dans quelle catégorie on se situe avec ces paroles d'une finesse inégalée.
Je tiens à préciser que la marâtre se nomme La Palma, un nom qui évoque une employée de référence dans un claque madrilène, qui aurait vu la guerre d'Espagne dans sa jeunesse ainsi que nombres de médecins spécialistes des maladies vénériennes depuis.
Preuve numéro 4.

(La suite, très bientôt ! )
PS : là, il n'y a que 15 minutes de spectacle résumé. Sur deux heures...

vendredi 18 janvier 2013

Chapitre XXVI


Illustration musicale : Battlestar Sonatica par Bear McCreary

Sans avoir aucune idée de ce qu'il allait faire, Nicolas Brandebris se précipitait vers l'étrange machine. Un pied loin devant l'autre et elle se rapprochait.
Une dizaine de mètres le séparait de cette chose qui avait contenu l'espace d'un instant le visage de Noëline.
Elle ne revint qu'un instant, un simple et court instant qui prit possession de son être et finit d'écorcher son cœur.
Avant qu'il n'ait pu toucher la paroi luminescente, son souffle se coupa brusquement et une intense douleur comprima son thorax pour ensuite se diffuser dans chaque recoin de son tronc, tel un éclair irradiant une nuit d'été.
Alors que la douleur continuait implacablement de le faucher, Nicolas fit voler en éclats le pan en verre. Son tourment avait fini par atteindre tout son être; ces piques chauffées à blanc avaient réussi à atteindre jusqu'à ses yeux et l'extrémité de ses membres. Il sentit la machine éclater et l'engloutir.

La souffrance terrée en son dos et sa poitrine firent précipitamment place nette comme si la douleur avait dépassé toute perception humaine.
Une lumière vide et blanche l'enveloppa instantanément. Alors que la peur ne l'envahisse complètement, celle-ci devint chaude. Chaude comme un grand bain lascif, chaud comme une épaisse couette dans laquelle on se love après une grosse journée de travail.
Nicolas avait la sensation de flotter immobile mais un courant d'air chaud se déplaçait autour de lui et l'attirait peu à peu; tout son corps de distendait lentement mais sûrement, sans aucune douleur.
Des ombres défilaient sans un bruit, sans un regard. Il la voyait; là, du bout des doigts, à ses côtés... Mais était-ce seulement  elle ?
Elle ne souriait toujours pas, elle ne souriait plus. Ses longs cheveux ne se déposaient plus en boucles cuivrées sur ses épaules. Ses yeux n'étaient plus ces grandes étendues où il aimait se perdre.

Il revoyait leur premier rendez-vous.
Attablé en terrasse, le soleil faisait perler son verre de bière. Il fixait les microscopiques bulles de gaz remonter jusqu'à la surface. De temps en temps, il levait la tête pour regarder les passants en espérant la voir arriver. Il était 17 heures, elle l'avait prévenu d'un léger retard.
Elle l'avait été mais son éclat et sa robe d'été firent oublier n'importe quelle montre.
Ce n'est que quelques heures plus tard qu'ils échangèrent leur premier baiser.
Ils avaient passé la soirée le long des quais avec quelques bières. Il avait acheté des petits écoliers et elle des Pierrot gourmand, cela dégoulinait de mignotise. Ils n'en avaient même pas mangé.

Il revoyait leur première dispute, leurs premières vacances, leur premier emménagement mais seul un souvenir ne cessait de revenir et de se superposer.
Ce 18 Juin, elle s'était levé un peu plus tôt que d'habitude. Sans un bruit, elle écarta les draps et se leva silencieusement.
Elle sirotait son café devant ses paquets de feuilles. Paisiblement, une de ses chansons préférées se diffusait dans le salon encore endormi.
And when our worlds they fall appart.
A contre jour, les premiers rayons du soleil la nimbaient comme une icône cerclée d'or et de cuivre.
When the walls come tumbling in.
Sa silhouette hâlée vint déposer sur ses lèvres un baiser, le dernier.
Though we may deserve it,Elle mit ses chaussures, ouvrit la porte, lui adressa un grand sourire, ses yeux chatoyèrent plus que jamais et elle s'envola.
It will be worth it.

A suivre.

Bonus : la chanson originale  ( Depeche Mode : Halo ) car la beauté doit se partager. Si il y désormais une chanson par année qui représente le blog - d'ailleurs, je dois m'occuper de la session 2013 - il y en a certaines comme celle-ci qui représente le cœur de votre blog vanillé.


mardi 15 janvier 2013

'Vais te crever, moi !


Une jaquette qui fait déjà rêver.

Chers amis tourangeaux, chers amis beaucerons, chers amis de la Costa del Sol, chers amis goblitos, chers amis pipeleaux, chère maman,

Comme vous le savez, on occupe ses week-ends comme l'on peut. Certains vont faire du sport, d'autre défilent dans les rues sans réellement savoir pourquoi et sinon les vrais, les tatoués regardent Stonehenge Apocalypse.
Héros des temps modernes.
Un chef d'œuvre du 13e art - oui, quand on est à la table des arts c'est le treizième - l'art du nanar !
Les mégalithes de Stonehenge bougent ! c'est dans une certaine position qu'ils entraînent un champs magnétique tuant les hommes et les poules dans un rayon de 200 mètres. On a déjà bien les chocottes au fond de notre canapé, mais ce n'est que le début : en fait un compte à rebours maléfique - maléfique car totalement sorti du néant - se met en route. Dans 40 heures, ça sera la fin du monde. L'amas de pierre étant britannique, il prépare cela avec humour et s'amuse à faire péter 2,3 pyramides toutes les 10 heures, ou moins selon les besoins du scénario.
Que du bonheur ! Mais les détails, comme dans toute œuvre de qualité, sont simplement magnifiques.
"Putain, de scénario ! J'aurais dû m'arrêter à Highlander, et encore...
Notre héros - il faut malheureusement bien l'appeler comme ça - est 'Américan' et effectue pas moins de 2 aller-retours sur Stonehenge. N'oublions pas le fameux compte de la bourre. Pour un voyage Stonehenge - New York State, il ne faut même pas compter une heure d'avion et au porte à porte en plus ! Je ne parle pas de la distance Maine - New York qui se fait le temps de manger un burger.

Des effets spéciaux du tonnerre, mais vu le niveau de la production, ais-je seulement besoin de vous vanter ce point là ? L'horreur de leur réalisation n'a d'égal que celle de leurs conséquences : des millions de morts et des continents décimés, rien que ça ! Un réacteur nucléaire géant (dixit le scientifique incompétent).
Un amas de caillasse au milieu d'un champs, ça tache énormément.
Attention, faut pas énerver la pierre druidique sinon elle pixellise.
"Moi, y'en a tout cassé !"
Un méchant que l'on ne voit presque jamais et aux motivations aussi obscures que son esprit : genre tout va bien j'ai réussi mais je préfère me casser dans la forêt... Un bon gros débile qui fleure bon la brigade narcotique; je tiens à signaler que l'acteur tout drogué qu'il est, joue un personnage créer sous la même influence.
D'ailleurs, son refuge paradisiaque est un bouge oriental rempli de va-nu-pieds faisant plus penser à Sangatte - ou Notre Dame des Landes - qu'à l'arche de Noé.

On y trouve surtout un militaire très militaire. Vous savez ce même personnage stéréotypé que l'on retrouve dans chaque production comptant de jolis hommes en uniforme et au vocabulaire aussi développé que leurs synapses.
Un budget décors et un grattage de parties dignes d'Hollywood.
Un homme qui fait très peur : une chevelure rousse rongée par la calvitie. Un personnage qui te coure après en bermuda beige, chaussettes blanches montantes et Birbenstock aux pieds, tout en vociférant comme un damné. On parlait motivations un peu plus haut, mais là c'est le degré zéro de tout ce que l'humanité a construit depuis des millénaires.

Le héros - ce mot fait toujours autant mal - est un homme qui a tout compris mais, Cassandre de son époque, il est seul. Heureusement, il a beaucoup joué à Metal Gear et du coup il se faufile ni vu ni connu au milieu d'une zone militaire ultra-protégée. Il est tellement balèze le Paulo que même en plein milieu d'un énorme pré on ne le voit pas. C'est pas un héros à deux francs, six sous ça, ma brave dame ! Quoique quand on voit le morceau et qu'on l'entend surtout...
Des millions de morts en Malaisie; le mauvais goût tue !
Enfin, il faut savoir que quand on tire un missile nucléaire, on se positionne à moins d'un kilomètre de la cible, histoire d'avoir une belle vue. Et attention , se sont les forces spéciales américaines qui vous le disent. Oui, les forces britanniques sont juste là pour faire des barrages sur les routes et s'employer à ne pas voir le glandu de héros qui se ballade au milieu des champs.

Pour conclure, je dirai que pierre qui roule n'amasse pas mousse.


dimanche 13 janvier 2013

- Vous êtes adorablement complexe.


J'ai découvert le caviar, par quarante degrés à l'ombre, allongé tout nu sur mon lit, comme un Romain. Cette dînette orgiaque dans une chambre d'hôtel perdue, j'étais trop inconscient pour en goûter la saveur équivoque. Entre deux gorgées de champagne,je mordais dans un toast : ce rythme était le mien. J'ignorais que toute solitude dans le plaisir fût un péché. Le raffinement n'était pas mon fort.
    La sensation que quelqu'un me regardait ne m'effleura pas immédiatement. Je venais de déplier mes vêtements ; j'avais donné un peu d'air à mon poulet, un peu d'eau à mon azalée en l'immergeant dans la cuvette du lavabo ; j'étais en train de procéder à ce que Denise nommait une grande toilette et qu'elle exigeait de moi aux premiers soirs de notre amour, quand brusquement je me retournai d'un bloc, mû par un de ces décrets profonds que le corps prend avant l'esprit : je n'étais plus seul !

Blondin A.; L'humeur vagabonde; Éditions de La Table Ronde, 2011; p.47

vendredi 11 janvier 2013

In the Dark Near Tannhauser Gate.


Au cours de notre séjour terrestre, nous vivons (ou 'nous subissons' si vous êtes du type Prozac ou bien plante verte) plusieurs grands moments d'une vie humaine, alors forcément ça fait parler.
Une fois n'est pas coutume, le blog saveur émaillée va également en faire son beurre. Parce que c'est le week-end, déjà de un; et également parce que j'aime beaucoup rédiger des introductions, surtout si elles sont fates.

L'un de plus marquants de ces tournants est la perte de l'enfance. Mais quand cela arrive-t-il ? Qu'est-ce donc ? Et quel secret se cache sous le voile de la mariée ?
On peut légitimement se poser la question quand on voit la tripotée d'idiots qui achètent la Wii pensant y jouer plus d'un mois ( haha ! ).
Cette question frappe d'autant plus lorsque des milliers de jeunes gens donnent leurs âges et ajoutent à la vitesse de l'éclair : "ouai, mais je suis jeune dans ma tête" (sûrement pour faire oublier leurs orgies qui vieillissent foies et ( surtout ! ) organes génitaux!).
L'adieu à l'enfance, ce n'est pas la découverte de la mort ( il suffit d'allumer la radio pour cela, ou bien de découvrir les œuvres de la famille Delerm ).
Ce n'est pas non plus la découverte du sexe (ça, c'est se connecter pour la première fois sur internet), ni le fait de découvrir que Papa Noël n'existe pas ( ça, c'est apprendre que la publicité nous ment et nous fait vomir).
Devenir adulte, ce n'est pas non plus l'obtention du bac (ça, c'est la découverte du chômage).
Non.
Quand on y pense nous sommes grands quand on ne vient plus, en pleine  nuit, se blottir dans le lit parental parce ce que l'on a peur de quelque chose.
C'est le moment où l'on doit affronter seul nos peurs les plus primaires, les plus obscures; celles qui nous poursuivront tout au long de la vie.
C'est peut être pour cela que, plus tard, on cherchera souvent a se blottir contre quelqu'un d'autre avant de recommencer ce schéma, mais de l'autre côté du lit.

mercredi 9 janvier 2013

Chapitre XXV


Cachés derrières quelques caisses dans le cellier d'un manoir breton, Nicolas Brandebris et Rikimaru entendirent les voix se rapprocher peu à peu.
L'apparente tranquillité de la bâtisse était trop belle mais le stock de grosses caisses situé dans un coin du large cellier était suffisamment discret et dans la pénombre pour qu'ils purent s'y cacher sans trop de peur d'être découvert.
Les voix devinrent de plus en plus distinctes et deux ombres firent leurs apparitions dans la salle.

- Et je vous le dit en toute honnêteté, Grainville, elle vous est très reconnaissante pour tout ce que vous avez fait mais si vous continuez à donner des congés de fin d'année à tous, vous risquez de descendre dans son estime, vous voyez ce que je veux dire ?
- Mais vous savez bien que que c'est la dernière chose au monde que je désire. Je suis entièrement dévoué à notre cause. Je suis, certes, un peu gentil en cette fin d'année mais il n'y a pas un zébus aussi dévoué que moi.
- Je n'en doute pas mais pensez à l'échéance qui approche; cela nous rend tous nerveux, alors imaginez un peu son état.
- Bien sûr... Mais comme vous pouvez le constater, tout est prêt. peut être encore une ou deux et nous pourrons les envoyer. Elle pourra voir qu'elle avait entièrement raison de me confier cette mission.
- D'ailleurs, pendant que je vous tiens, vous avez pensé à l'après clair de lune ?
-Oh vous savez, je pense.. être... pas...

Les voix devinrent de plus en plus lointaines, pariant sur le fait que les deux interlocuteurs s'étaient éloignés, Nicolas pencha un peu la tête pour voir de qui il s'agissait et si ils n'étaient bien que deux.
Il ne connaissait pas le premier. Il semblait mince, bien que petit; mais cette petitesse s'expliquait surtout par l'imposante stature du deuxième homme.
Jamais il n'avait vu le premier mais il ne connaissait que trop le deuxième : c'était Claïus. Le fameux homme en noir, le bras armé de l'architecte. A cette vision, son cœur s'emballa en une fraction de seconde.

Les deux hommes se tournèrent pour discuter vers l'escalier et donc dos à la machine et à nos amis. Nicolas se reprit et en profita pour se concentrer sur cette fameuse machine.
On aurait dit un arbre de lumière. Tout autour de la salle se trouvaient des espèces de  générateurs, d'où partaient de larges tuyaux flexibles serpentant jusqu'à la pièce maîtresse : un immense réceptacle cylindrique de verre et de cuivre à la manière d'une cafetière française. Au lieu de poussoir, il y avait encore une fois des tuyaux; tout le long du cylindre, les tuyaux s'affaissaient le long de la paroi avant de remonter, comme un chapiteau ionique renversé.
Contrastant avec sa base arboricole, son sommet faisait penser à une fleur sur le point d'éclore; on distinguait  à peine le gigantesque tuyau cuivré inséré dans la voûte vers lequel tous convergeaient. Et partout cette forte luminescence qui semblait tourner en rond à travers tout ce réseau.
Certains motifs semblaient se détacher dans cette agitation; des formes familières comme une foule de visages défilant et s'étirant lentement sous l'action du courant.
Nicolas essaya de discerner quelque chose de plus précis sans résultat jusqu'au moment où il le vit; dans les volutes glaciales, il aperçu le visage de Noëline.

Alors que tout s'immobilisait dans son esprit, il se rua hors de sa cachette comme chassé par un éclair.
Il n'y avait plus de danger, plus d'amis, encore moins de mort, Nicolas Brandebris courait, halluciné, vers l'hypnotique lueur.

(A suivre; très prochainement)

dimanche 6 janvier 2013

Fatigue.



Lors des achats des cadeaux de Noël, un affreux doute m'assaillit.
Avec les cadeaux emballés, la caissière de l'Occitane eut la délicatesse de me glisser des échantillons dans le sac.
Deux d'après-rasage et trois de crème hydratante pour la peau...
Suis-je censé y voir un quelconque message subliminal ?
C'est très gentil ces petites attentions commerciales mais il faut quand même faire attention à ne pas passer pour un margoulin ou un fieffé goujat.

vendredi 4 janvier 2013

Avec Moquette.



Illustration musicale : The Clash - Police on my Back.
(Vous pourrez remarquer, entre les membres de ce groupe de légende et cette merveilleuse chanson, la présence d'un élément qui constituera la suite logique de cet article : la pouffe. Merci pour elle.)

Une soirée dans la vie d'un macho, voici une parfaite façon de commencer l'année. Car oui, toi le jeune, celui qui aime sortir pour brancher des poulettes - toi la jeune, celle qui aime tout simplement sortir, vous avez sans doute rencontrer ce type d'animaux qui, tout comme les moustiques et les alligators, survivent alors que tout le monde les déteste.

J'aime faire prendre l'air à mes poils de torse. Ils sont noirs comme l'ébène, doux comme des cheveux de bébé et ils sont aussi parfumés qu'un drakkar noir.
D'ailleurs, je ne me parfume pas comme une tapette avec des petites touches. Non, j'affronte la houle d'éthanol parfumé qui se jette contre mon corps. Tous les matins je traverse le Cap Horn des eaux musquées.
J'aime quand un parfum s'accorde parfaitement avec mon odeur de mâle (ce qui veut dire celle provenant de mes aisselles).
La télévision me plaît beaucoup. Elle fait ce que je lui dit, elle se plie à toutes mes décisions. C'est juste un peu embêtant que je ne puisse pas faire l'amour avec et qu'elle ne fasse pas à manger.
D'ailleurs, je ne bais jamais. Je tringle encore moins, et si jamais je le fais c'est vraiment avec des salopes chopées sur internet ou en boîte. Je fais l'amour à une femme. Je luis offre tout ce que le monde et la nature ont a lui offrir.
Mon sexe ( que j'ai appelé "Brian" comme le héros de Fast and Furious) est à l'image de mon caractère : fort, puissant et ténébreux.

Quand je suis chez une jeune femme qui me demande ce que je désire boire au Tea Time, je réponds subtilement : "Non, pas de tisane ça fait dormir... "  avec un grand clin d'œil bien sûr. J'aime montrer à l'autre sexe que je ne suis pas qu'une bête de muscles, même si je dois avouer que je lis peu car il y a beaucoup trop de livres.
J'aime tellement faire sexuellement plaisir aux femmes que l'on m'appelle Acide Lactique dans le quartier; mais attention, en tant que parfait gentleman je laisse la femme me dominer, de temps en temps.
Quand je ne suis pas dans ma voiture (qui est un carrosse, un destrier, plutôt qu'une voiture), je suis collé à mon portable (qui est une extension de mon charisme en réalité).

Je peux paraître un peu sensible, mais que voulez-vous, je suis un grand romantique.
Je rêve de faire ma vie avec Ma femme. Une femme bonne et gentille; qui saurait faire de bons petits plats et qui me surprendrait chaque soir en m'apportant ma bière fraîche dès mon retour. Avec moi, elle aura tout le temps de lire et d'assouvir ses passions durant la journée à côté des tâches ménagères.
Bien sûr, je suis pour l'égalité des sexes tant que les rôles sont bien définis.

N'hésitez pas à m'écrire, d'ailleurs et n'ayez pas peur de vous exprimer, j'ai un bon dictionnaire.

mercredi 2 janvier 2013

Chez les Picaros.



Coucou à tous les loulous : les petits, les grands, les gourmands, les sportifs, les vrais, les tatoués, les mamans, les bourreaux des cœurs, les bourrus des cures et tous les autres.

Pour bien commencer l'année, votre blog vanillé vous offre en avant-goût un futur produit maison.
Voici, le refrain du succès d'un chanteur disco has-been (pléonasme!) qui sera présent dans le futur roman made-in-papa le blog dont quelques mentions ont déjà été faites ici et là.
Bon appétit.

Tagada Dancing.

Comme la vodka et le caramel,
Nos deux cœurs près du bar se mêlent.
Mon cœur joue un rythme de boogaloo
Entre nous deux, c'est l'amour fou.
Je ne sais ce que je serai sans toi;
Sans amour, comme une fraise sans Tagada.