mardi 28 décembre 2010

La flèche d'or (1ère partie/3)


Il était une fois, dans un pays lointain, un roi qui était aimé de tous car il était bon et sage. Le roi aimait ses sujets et ses voisins et surtout sa femme par dessus tout.
Un jour le roi organisa un grand banquet de plusieurs jours pour fêter ses 35 ans. Tous les souverains des pays voisins furent invités avec leurs cours, ainsi que tous les hommes du peuple qui pouvaient se déplacer jusqu'au château.
Lors du banquet sa femme lui offrit un arc d'un bois précieux en cadeau, ainsi que des flèches avec des pointes en métal provenant d'un pays aussi lointain que là d'où vient le soleil.
Le roi fut ravi et surtout lui promis de lui faire honneur avec, lors de la prochaine chasse qui clôturera les festivités.
Ainsi, quelques jours plus tard, le roi s'élança à la chasse accompagné de ses plus grands invités.
La forêt était si grande et si sombre par endroits que le roi se retrouva vite isolé.
Alors que le roi s'était perdu, une voix vint à se faire entendre:
"Ton bonheur, grand souverain, n'est qu'illusion. Prends garde à toi mais si tu es courageux, tu seras heureux."
Le roi avait beau regarder tout autour de lui, il n'y avait rien d'autre que l'inquiétante forêt et de grands oiseaux perchés sur les grandes branches sombres et noueuses.
Alors que le roi allait s'approcher d'un oiseau qui semblait l'observer, ce dernier tourna brusquement à gauche puis s'envola en coassant. Quelques secondes plus tard, la course d'un cheval se fit entendre et le grand chambellan du roi arriva.
(A suivre)

samedi 11 décembre 2010

Giovanni Yappa


Chers amis, vous pensez que le mal dans nos rues et ses boutiques prend toujours les mêmes formes: des kébabs par milliers, des japonais aux décors artistiques et des banques et chocolatiers qui s'ouvrent à tour de bras. Mais il y a bien pire que tout cela, en outre cette menace rentre aussi dans nos rayons de supermarché!
Voici le véritable mal moderne: les restaurant de pâtes.
Non, mais c'est vrai! On en bouffe déjà assez comme ça toute l'année.
En plus, il n'y a que des étudiants qui y vont, alors que ce sont les premiers consommateurs de pâtes.
Et il faut dire que ces pâtes sont dégueulasses, alors que pour rater des pâtes faut quand même le vouloir. Et il font payer un prix prohibitif alors que cela ne coûte rien.
Mais surtout, avoir la flemme de faire à manger, passe encore; mais aller acheter des pâtes toutes faites alors que cela ne prend pas plus de 5 minutes à faire...
Non, sérieusement il va falloir arrêter les conneries, les kébabs vont bientôt ressembler à des restaurants gastronomiques si cela continue!

Saint-Just


Sept policiers ont été condamnés pour faux-témoignages. Ils ont accusés un homme qu'ils prenaient en course poursuite d'avoir percuté des agents police, chose qui en réalité a été provoqué par les collègues de ces mêmes agents. On doit se moquer de la bêtise des forces de l'ordre, mais un fait plus grave nous saute aux yeux!
Leur amis policiers ont quasiment encerclé le tribunal de Bobigny pour manifester leur soutien; un soutien renforcé par celui de Brice Hortefeux (Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités Territoriales et de l'Immigration). Brice Hortefeux a des manières de fasciste alors il n'est pas étonnant que ce soudard appuie de telles méthodes. Mais pourquoi donc les représentants de la loi les supportent? Sont-ils eux aussi de grands fascistes que ne renierait-pas Darnand? Non, quand même pas.
Il est vrai que le métier de policier est assez ardu de nos jours et que certain peuvent déraper.
Mais ils protestent officiellement contre les peines lourdes que leur collègue ont reçu. Mettre cela en rapport avec le fait que des assassins ou violeurs s'en sortent à meilleurs compte tiendrait du populisme nauséabond avec lequel on essaye de vicier notre démocratie. par contre, juger que la peine est à la hauteur du préjudice relève du droit citoyen.
La justice est le bras de la république; bafouer l'une des deux institutions est déjà intolérable mais il est cent fois plus inadmissible de voir la vertu républicaine mise à mal par ceux qui doivent la garantir! Comment peut-on avoir foi en les institutions républicaines quand ses représentants les bafouent sans gêne; qu'ils soient policiers, ministres de l'intérieur ou simples fonctionnaires?!
la république ne devient plus qu'un pastiche où les lois n'est plus la même pour tous, dans la tête de ces éléments. Ils souffrent déjà d'une grande méfiance du peuple, mais le peuple n'a-t-il pas raison de se méfier de ces personnes qui dénature la république?! La république appartient au peuple! Tout comme disait Saint-Just: "pas de libertés pour les ennemis de la liberté".
Si la loi doit être ferme, elle doit être dure envers ceux qui la constituent! Elle ne peut se permettre d'être bafouée par ses représentants. Dura Lex Sed Lex.

jeudi 9 décembre 2010

Chapitre V: Chaud devant, froid derrière!


Les enfants adorent se rouler dans la neige, qui ne l'a pas fait dans sa tendre jeunesse? Personne ne se souciait du froid et de ses vêtements mouillés, mais Jack et Franz n'étaient plus vraiment des enfants. De plus, ils s'affalaient dans la neige entre deux pas de courses, non pas par plaisir enfantin mais pour éviter les obus qui tombaient comme les impôts sur le contribuable.
Le show son et lumière dura quelques minutes et ne s'arrêta qu'une fois que la carcasse-maison de Franz explosa en un grand feux d'artifice qui projeta des bouts de carlingue à plusieurs centaines de mètres, ainsi qu'une forte odeur de plante très prisée chez les jeunes drogués.
Le silence se fit au milieu de la vallée en proie à la fumée et aux odeurs illégales.
Nos deux héros virent des ombres descendre des cimes mais maintenant que la maison de franz était éparpillée il n'y avait plus guère que quelques trous d'obus pour se cacher.
Qu'a cela ne tienne, Franz et Jack imitèrent les taupes à la vitesse de TF1 tombant sur le mauvais goût. Alors que les ombres dévalaient les pentes enneigées à toute vitesse, nos deux compères creusaient un trou dans la neige.
Au bout de 5 minutes, ils étaient enfouis jusqu'au nombril. Endoloris pas le froid, la seule chose qu'ils sentirent fut les coups de pieds dans leurs fesses, dépassant allégrement du sol, qu'ils reçurent.
Devant eux se tenaient plusieurs femmes jeunes, belles, tenant des fusil mitrailleurs et surtout portant des bikinis en peau de bête avec leurs moonboots et leurs manteau de fourrure.
Tout naturellement, Jack et Franz suivirent ces belles demoiselles en tant que gentlemen, mais également parce que le cul en l'air devant une vingtaine de mitraillettes t'as pas vraiment le choix.
Ils les suivirent, les mains liées dans le dos, pendant deux heures jusqu'à l'entrée d'une caverne marquée par deux grandes statues de femmes bonasses à poil.

dimanche 14 novembre 2010

Mercredi 8 Décembre 2010 (brouillons)


JEHAN DE BEAUCE

Des 4 coins du monde (même si il n'y en a pas!) un nom ébloui!
Partout en France, son image s'impose comme un phare breton!
Dans la plus obscure des universités parisiennes, les étudiants mangent de l'Ebly (vu à la cafét' de Charles V à 11h35 le 08/12/2010)!
Et ce sont tous les coeurs que sa grandeur fait battre à l'unisson.
Chartres, reine du monde!
Chartres, comme un nouveau Prométhée faisant revenir d'outre-tombe.
Chartres, îlot dans le néant de la grisaille et des vents,
Qui, chaque jour embrasse avec douceur le coeur des hommes (rien à voir avec le film)
C'est bien lorsque l'on est perdu que l'on trouve Chartres!
Joyau sur Terre, présent pour que l'on puisse jamais s'abandonner.
Mes frères, et surtout mes soeurs, unissons-nous sous ses glorieux hospices,
Et construisons, ensemble, la cathédrale de l'humanité!

SIDEWAYS

C'était de l'amour que j'ai aperçu dans tes yeux,
Alors pourquoi m'avoir repoussé de tes doigts délicats?
C'était bien de l'amour que j'ai vu dans tes yeux,
Mais il n'y a toujours que moi dans ce grand lit froid.
Pourtant, cela ne pouvait être que de l'amour que j'ai vu dans tes yeux,
Et, courageusement, j'attends mais tu ne viens toujours pas.
J'essaye; j'essaye de me souvenir de tes grands yeux,
Mais, peut être, n'y ai-je vu que le reflet de mon amour pour toi.

MORITURI TE SALUTANT!

De la neige en été, voila qui n'est pas banal!
Des milliers de petits flocons se déversent sous l'astre solaire.
Ils sont légers et se déposent entre les lanières de mes sandales;
Ils sont timidement grisâtres et loin d'être glacials.
Maintenant, je sais que tous ces éléments, virevoltant dans l'air,
Ne sont que poussière car le vent a fait tomber toutes les urnes du cimetière.

RIEN QUE DANS TES YEUX

Costume impeccable, arrogance et sourire carnassier:
James Bond débarque en boite de nuit.
Après une dizaine de verres, le rosbeef allume un cigare façon feu de forêt.
Ambiance fumigènes sur la piste remplie de junkies.
Devant les vespasiennes, un videur l'attrape par le col tout de go:
Une clef de bras, refixation des gonades à coup de genou et le malotru ne fait plus qu'un avec le carreau.
Retour sur la piste, tout aussi bourré.
Le mâle alpha porte son intérêt sur une jolie et dévêtue donzelle;
Elle dit 'non' mais pour James ça veut dire 'oui', c'est une loi universelle.
Allez hop! Une bonne torgnole et la souillon se fait tripoter dans un canapé!
Comme c'est la classe incarnée, il l'emmène fissa dans son Aston Martin,
Et pendant trois minutes, c'est bamba fiesta pour la fille dans le coma!
Y'a pas à dire, en plus d'être un héros de mauvais romans écrits par un nourrisson mort et sans doigts,
James Bond a la même classe qu'une chaussette usée de Ricky Martin!

POWERFOOD

C'est l'histoire d'un boeuf sauté au curry.
Présent du menu 14 au menu 28,
Il était la fierté du Mandarin de Malakoff!
Ses amis se nommaient raviolis, riz cantonnais et nouilles sautées.
Mais un jour le fils de M. Wang se maria avec une turque.
La cohabitation ne fut pas facile pour notre ami sauté au curry:
Fréquenter des frites, du gras, des loukoums industriels et des moutons empilés sur une broche.
Mais très vite, l'amour se déclara
En la personne de Harissa.
Maintenant, ils se cuisinent dans un wok d'amour
Et copulent furieusement sur les papilles des curieux.
Étant assez modernes et compréhensifs,
Les plus prudents pourront mettre autour une protection de pain,
Car l'amour c'est bon, mais ça donne chaud!

jeudi 11 novembre 2010

Bang bang clic clic


Chers amis lecteurs (enfin devrais-je, simplement dire "chère maman"...), je m'excuse d'avance pour cet article qui se fera un peu à la première personne (chose que je n'aime pas trop faire, sauf pour des raisons purement techniques ou narratives). Ceci dit, passons à la suite:
Après une année passée en Grande-Bretagne en tant qu'étudiant Erasmus, j'ai rencontré et noué beaucoup de relations avec des étudiants autochtones. Outre faire la bringue la plupart du temps, nous avions aussi des discussions sérieuses: Quelle machine à laver du campus est la meilleure? Vin rouge ou vin blanc? Qui doit boire le wok? Quel secret se cache sous le voile de la mariée? mais également des questions sur les frais d'inscriptions et les prêts estudiantins.
Ainsi, Prime Minister D. Cameron veut monter les frais d'inscriptions en université à 9000£ (ils sont pour le moment entre 3000 et 5000£ en moyenne). Mais là n'est pas le but de ce blabla.
Mes amis londoniens se sont donc mobilisés, comme beaucoup en GB. Comme trop souvent, ces manifestations ont été perturbé par des casseurs. Simple pilleurs ou anarchistes, on ne le saura sûrement pas, mais que cette photo est belle!
Du verre brisé, des flammes, un jeune en capuche qui frappe joyeusement et surtout plein de beaux photographes/cameramen qui se gavent devant ce beau spectacle; bien sur ils restent à quelques mètres d'écart. On notera, également, qu'en plus du voyeurisme malsain et de leur impassibilité laissant libre champs aux coups de lattes, les sagouins forment comme une barrière entre le jeune qui libère son trop plein d'énergie et le reste du monde. Je ne parle pas que des forces de police, mais aussi des autres manifestants.
Au final, ces gens-là tournent le dos au groupe principal pour se focaliser sur un détail; se faisant ils lui donnent une trop grande importance et ils y participent par leur inaction et l'ampleur qu'ils lui donnent.
Bref, tout ce blabla et ces portes ouvertes, pour dire que cette photo est très représentatives de ce qui se passe la plupart du temps.
Crédits photo: AP/Dominic Lipinski

mercredi 10 novembre 2010

Excusez-moi mais pourquoi regardez-vous mon cou alors que je suis nue?


Depuis Scream, le cinéma d'épouvante est toujours une valeur sûre pour les producteurs de tout poil. Pour attirer nos chers adolescent dans les salles obscures, ou les bacs DVD mal/pas du tout rangé de la Fédération Nationale d'Achats des Cadres, les gros messieurs, fumants des cigares à Hollywood ne manquent pas de ressources. Les bougres nous ont fait subir une centaine de Scream de bas-étage ou bien de Saw version mon garage et mon salaire de chez McDo (et encore je ne parle pas des épisodes officiels qui suivirent...).
Mais étonnamment, on se farcie le succès de Twilight (prononcez "Toilettes", SVP) et les pellicules remplies de créatures aux dents longues ne se bousculent pas au portillon...
En fait, si l'on regarde bien les vampires ont toujours été présents dans l'histoire du cinéma mais toujours par période, et sans créer trop de mode.
En plus, cela est bien dommage car il n'y a pas plus sexuel qu'un vampire dans le monde de l'horreur: des gros bisous dans le cou; une jeunesse éternelle (comme un adolescent qui croit ne jamais avoir à grandir); des jeunes filles plutôt sexy car les vampires étant, de tradition, des aristocrates ils aiment le sang mais ne crachent pas sur l'emballage; etc. Ces thèmes sont connus depuis longtemps donc ne continuons pas.
Par contre, il faut noter que le vampire fut populariser par les Draculas de la Hammer avec Christopher Lee à la fin des années 50. Tout de suite, la hammer donnèrent aux films vampiriques des sous-entendus sexuels; chose qui fut accélérer dès Brides of Dracula (1960) où il n'y a aucun Dracula mais seulement un beau jeune homme, et ses maîtresses aux dents plus longues que leurs nuisettes, usant son charme sur les innocentes jeunes filles au cou esseulé.
Suite dans un prochain article sur la Hammer.

dimanche 7 novembre 2010

CGT


Il est dans ce monde une classe hors du commun. Une partie de l'humanité qui se démarque de toutes autres.
Nous les appelons les artistes. Qu'ils soient écrivains, sculpteurs ou immondes homme-statues devant le Sacré Coeur, ils ont en commun un idéal.
Car, mes amis, le rêve de tout artiste et de faire croire que son oeuvre est réel. Pouvoir donner à son imagination et son résultat un ancrage dans le présent et le vivant. Fi des idées socratiques où l'artiste est seulement un imitateur, ou de celles les comparant à des dieux en apprentissage au lycée technique de Melun, section mégalo.
Si nous poussons plus en avant notre réflection, nous pouvons affirmer que le plus beau métier pour un artiste, le plus grand pour matérialiser son oeuvre dans le réel existe bel et bien.
Ce métier est: être scénariste pour TF1 ou la TV réalité!
Avec toutes ces fictions romancées et qui, pourtant, nous sont vendues comme aussi authentiques que le cancer de la gorge de Garou ou bien la rupture par facebook de Bernard Menez.
Écrire toutes ces histoires et faire croire à des millions de spectateur de la véracité des faits: Marcel, gros, moche et méchant aime Linda, corps de rêve, salope sur les bords et maquillée comme un camion volé. Mais voila Marcel aime sa maman et sa voiture alors que Linda n'aime que sa voiture; et accessoirement les amis musclés de Marcel. Et ruptures; et coucheries; et assiettes qui volent; et amours sur le capot au parking d'Auchan; et trahison conjugale zoophile. Et ceci tient le spectateur par le bout du nez (si ce n'est autre chose) pendant des semaines entières. En plus, l'auteur peut, et souvent se doit, d'avoir recours à ses bas instincts pour écrire cela.
Peut importe que les acteurs soient extrêmement mauvais, justement cela marche d'autant mieux.
Non, vraiment le seul métier qui ait de l'avenir et qui soit de rêve est bel et bien scénariste de TV réalité. En plus pourquoi avoir de scrupules puisque, de toutes façons, vous n'existerez pas au générique.

lundi 1 novembre 2010

Premier Interlude et prélude au chapitre X


"Mon amour, mon doux amour,
Je ne sais si tu liras ce mot ou si j'aurai la force de le finir.
Je t'aime plus que tout; c'est comme si je n'avais vécu que pour cette partie de ma vie auprès de toi. J'écris pendant que j'en ai encore le temps.
Tu seras toujours en moi et lorsque la nuit nous séparera i "

[Pièce à conviction numéro 32, trouvé le 21 Juin 2010 à Chartres/ l'affaire 135BG8406/ Écriture de Noëline Borotra, destiné à Nicolas Brandebris/ trouvé dans la poche intérieur de la veste de M. Brandebris/ pièce à conviction numéro 29/ affaire 135BG8406]

jeudi 28 octobre 2010

Chapitre IX


Quand Nicolas eut fini de creuser la brèche et se retrouva dans la grande salle, tout était fini.
Plus rien, à part les torches brûlantes, ne laissait penser qu'une bande de gugusses s'amusait à célébrer de sanglantes messes noires.
Notre Indiana Jones des caves seigneuriales de Coignières prit à toute allure la route qu'avaient suivi les satanistes de banlieue. Il courait à en perdre haleine dans un long couloir qui remontait légèrement. Il n'y avait que quelques bougies ici et là qui éclairaient faiblement le long corridor de pierres et de poussières, au bout duquel seules les ténèbres subsistaient.
Nicolas tomba plusieurs fois et malgré les égratignures et le mélange de poussière et de sang qui se formait dans sa bouche, il continua à courir pour Noëline. La pente se faisait plus raide et ses muscles se remplissaient d'acide à chaque mouvement.
Alors qu'il croyait bientôt s'effondrer, Nicolas Brandebris aperçu de la lumière au bout du tunnel. Bien que cela semblait lointain, il redoubla d'efforts pour y arriver.
Arrivé au bout, il s'écroula et fondit en pleurs, anéanti.
La salle était une petite chapelle romane. Le genre de monument que l'on visite en famille le dimanche avec son lot de tableaux pieux et de statues représentant les amis et la famille de Jésus. Tout le monde aurait trouver cet endroit charmant si le corps de Noëline n'était pas éparpillé sur l'autel.
Nicolas resta ainsi, prostré sur le sol froid, pendant des heures. Quand la fatigue prit la place de la douleur et des larmes, Nicolas se releva et tout disparu.
La haine et la colère s'emparèrent de son esprit. Plus rien n'existait, ni même l'écho de ses cris ou la douleur de ses poings sanguinolents qui frappaient rageusement les murs en pierre de Caen.
Jésus crucifié semblait compatir à la douleur de Nicolas et verser des larmes de sang, la tête dirigés vers l'autel.
Lorsque sa rage ne fut plus qu'intérieur, Nicolas n'avait qu'une seule obsession: recréer les abattoirs de la Villette en mode Saint Barthélémy. Et pour cela il connaissait un homme, un vrai, du type fécondé, né et élevé le 6 Juin 1944 à Omaha Beach.

mardi 19 octobre 2010

Youhou!


Messieurs,
Vous vous posez des questions sur votre masculinité?
Prendre soin de sa peau, c'est bien mais un peu trop métrosexuel; regardez le foot avec les potes c'est viril mais trop beauf.?!
Bref, vous ne savez où vous situer dans la jungle de la masculinité...
Il vous faut, donc, regarder les match de foot en costume, en buvant du vin pétillant accompagné de petits canapés. Et également laver votre peau avec un simple gant de toilette et du savon de Marseille.
Ainsi, vous garderez vos passions, plus ou moins avouables, tout en affirmant votre masculinité.
Alors, merci qui?

dimanche 17 octobre 2010

Orcanta


Aujourd'hui votre humble serviteur à écouté une émission sur le féminisme. Bien le sur féminisme à maman en mode "je crame mon soutif" a été évoqué mais les propos portaient plus sur le féminisme actuel.
Mais au final, on parle toujours de guerre des sexes mais qu'est-ce vraiment que cela? Existe-t-il une telle guerre?
Les relations femmes/hommes (un peu de galanterie, tout de même!) n'est pas une guerre, c'est plutôt un combat. Un combat entre gentleman (et ladies, bien sur)?
On peut voir ça comme ça; un combat plus ou moins loyal, bien que le mot "loyal" ne s'applique pas vraiment à cela car les hommes et les femmes ont des techniques et des armes différentes, pour prendre un vocabulaire martial.
En fait, chacun des opposants connaît plus ou moins son adversaire, c'est peut être bien de ce coté qu'il faut voir un combat loyal.
Et puis, il n'y a pas de vainqueurs, même si beaucoup lutte pour une victoire, c'est un peu comme le jeux amoureux: un combat où l'on jauge l'adversaire mais plus pour vivre en harmonie ensuite que pour avoir avoir une victoire éclatante.

jeudi 7 octobre 2010

Chapitre IV: Bois, c'est du chakra!


A l'intérieur de la carcasse, se trouvait un très joli petit salon. Tapisseries, guéridon, chaises, tapis Afghans, photos de famille, vieux phonographe, plants de marijuana et cheminée norvégienne: rien ne manquait de rappeler le petit confort d'un salon de grand-mère. Et cerise sur le gâteau, pas un seul objet qui rappelait le IIIème reich, mis à part peut être l'uniforme de SS que portait le papy.
Ainsi Jack passa tout un après-midi à siroter des bières avec Franz.
Franz avait été un jeune SS dans sa jeunesse, comme son accoutrement, qui il faut l'avouer n'est très tendance, l'indique. A peine enrôlé, Franz l'adolescent fut emmener dans une mission top secrète: partir au Tibet et découvrir le royaume de Shambala.
La mission n'eut pas le temps de découvrir ne serait-ce qu'un petit indice donné par un vieil homme éthylique au troquet du coin, car l'avion s'écrasa avant d'avoir pu attérir une seule fois. Tous les camarades de Franz moururent dans l'accident. Le tragique incident fut provoqué par les fortes bourrasques accompagnant les tempêtes de neige, mais Franz pense que ce fut la faute du pouvoir magnétique de Shambala.
Franz resta des années dans la carcasse, se nourrissant comme il pouvait et vivant dans la monotonie, jusqu'à ce que la modernité vint à lui: les hippies!
En effet, les premiers hippie vinrent faire leurs pèlerinages himalayens et apportèrent avec eux des nouvelles du monde et surtout du haschich. Depuis Franz vit en parfaite osmose avec le monde et ses chakras. Contrairement à ses débuts tibétain, il ne recherchait plus l'entrée du royaume enfoui car sa vie et son petit chez lui étaient devenu son Shambala.
Jack appréciait ce temps passé avec ce vieux cinglé: la bière, l'ambiance, les histoires (un peu incompréhensibles) et les délicieuses chips de yak.
Mais comme tout à une fin, après 5 bières, 2 joints et 1 vomi des explosions se firent entendre. Pour deux militaires comme eux cela aurait pu être assez peu surprenant, mais quand les explosions tombent à quelques dizaines de mètres de là où vous buvez votre bière, c'est une autre histoire.

jeudi 23 septembre 2010

You could be my girl


En ce moment dans nos esgourdes: du mauvais rap français (pléonasme), de la pop misérable et de la musique électronique. Bien évidemment je parle de musique mainstream que l'on peut subir à tous moments en allumant la radio sur les stations grand public.
En matière de musique électronique, les grands vainqueurs de l'agacement sont David Guetta, Bob Sinclar et Martin Solveig.
Mais ce dernier mérite un certain respect.
Tout d'abord, contrairement aux deux précédent l'homme ne joue pas les super stars d'Ibiza. On ne le voit pas bondissant dans toutes les émissions de mauvais goûts entre starlettes et mauvais acteurs branchés. On en se farci pas non plus sa trogne dans les 3/4 des couloirs du métropolitain souriant comme un benet pour vendre un casque, un CD ou bien une marque de déodorisants herbes de provence pour pantoufles Adidas. M. Solveig lors des interviews se comporte avec humilité et timidité.
Sans parler de sa production musicale, que l'on peut aimer ou non, le bonhomme s'attache à faire à renvoyer une image de bon copain: celui qui est toujours mais qui ne s'affirme que timidement dans un groupe.
Au lieu d'enfoncer des portes ouvertes en critiquant directement David Ghetto et Bob Singer, il m'a semblé plus judicieux de souligner que dans l'electro grand public il y a aussi de bonnes surprises.

dimanche 19 septembre 2010

Chapitre VIII




Nicolas Brandebris n'en croyait pas ses yeux. Une belle boucherie se déroulait devant ses yeux et devant tout une troupe d'illuminés en transe et encapuchonnés.
Mais au final, cela tenait plus du Grand-Guignol car après quelques minutes le coeur de Nicolas se souleva, comme une nymphomane dans une partie fine.
Alors que la prêtresse et le groupe de joyeux fêtards quittaient la salle en procession, notre vit sa fiancée enchaînée dans le cortège.
Où était donc sa petite femme plein de vie?
Noëline était ce que l'on appelle communément un petit bout de femme. Toujours de bonne humeur et pleine d'énergie, Nicolas l'avait rencontré lors d'un dîner chez un ami commun. C'était le genre de femme qui donnait du baume au coeur rien qu'avec son sourire.
Mais c'était une autre femme que voyait Nicolas: Noëline ne souriait plus; la tête baissée, elle avançait difficilement. Ses pieds nus raclaient le sol terreux et ne semblaient plus la porter au-dessus du sol. Ses vêtements étaient quasiment en lambeaux et l'on pouvait distinguer dans son dos des déchirures pareilles à des coups de fouet éclatant le tissu et la chair.
Il n'en croyait pas ses yeux et ne pouvait bouger sous le choc, mais lorsque un des hurluberlus à capuche lui donna un coup de pied dans l'arrière-train, Nicolas bondit et se mit à gratter l'ouverture friable avec ardeur pour lui montrer qui est le papa quand on touche à sa femme!

jeudi 9 septembre 2010

Chapitre III:Peace and bottes


"Vor der Kaserne
Vor der Grossen To..."
La mélodie mélancolique semblait envelopper tout ce décor terne et froid. Jack aurait pu danser, mais il ne savait danser; il aurait pu tout aussi bien chanter ou fredonner cette chanson mais il ne connaissait pas l'allemand et puis la vue des croix gammées ne lui donnaient pas envie faire la nouba façon Guetta.
Il s'approchait tout doucement de l'épave. Plus il avançait, plus la musique semblait fusionner avec ses tempes. A chaque pas, le doux et léger crissement de la neige se transformait en lourds échos, en tambours de guerre vifs et exaltés.
Un son métallique se fit soudainement entendre...
Jack s'immobilisa. Tout était calme autour de lui; seule Lily Marlène semblait flotter dans la vallée abandonnée.
Il vit l'ombre d'un homme passer à travers le trou béant dans la carcasse, mais comme on a souvent de la malchance quand il y a des signes nazis autour, l'ombre s'arrêta en plein milieu de la déchirure. Sa tête se tourna lentement vers Jack, laissant entrevoir de large yeux rouges.
Jack eut à peine le temps de bouger sa botte (en fait c'était plutôt "son petit doigt de pied" mais ce dernier étant dans la botte, il n'était pas visuellement intéressant de le mentionner). L'ombre bondit hors de son repaire en une fraction de seconde.
" Hello! Hello! Jeune aventurier des hautes cimes de l'inconnu."
Le bougre avait un fort accent teuton, mais jusque là rien d'étonnant. C'était un homme d'environ soixante ans. Un petit vieux qui n'avait rien d'exceptionnel mis à part deux choses: un uniforme de SS grisâtre à cause de la poussière et de grandes lunettes rondes à verres rouge vif.
Dans le feu de l'action, Jack ne s'en rendit pas compte de suite, mais le pépé traînait avec lui une forte odeur de sueur, bien sur, mais aussi de marijuana.
D'ailleurs ce dernier se rapprocha de Jack et vint lui taper sur l'épaule comme le ferait un vieux pote du Balto de Bondy un soir de match; et il l'invita à rentrer dans son antre.
"Ja, ja. Come in, j'ai plein de bonheur! J'ai plein de bières."
A ces mots, l'esprit de Jack s'emballa: au milieu de l'immensité immaculée du toit du monde, Jack suivit un vieux nazi drogué pour goûter, une dernière fois, au plaisir d'une bière bien fraîche.

vendredi 3 septembre 2010

Expendables


Ah quel beau film!
Des têtes d'affiches aussi grosses que leurs biceps.
Une histoire très simple: libérer un peuple (et une bonnasse) des vilains méchants. Mais veut-on aller voir ce film pour la qualité de son histoire.
On y va pour voir du bruit et de la fureur; et pour en avoir il y en a!
Une île de moins d'une centaine de kilomètre carrés: à la fin du film on s'étonne que toute l'île n'ait pas sombré dans l'océan sous le coup des explosions.
Sur cette île, il y a 6 000 habitants: je doute fortement qu'il reste quelques autochtones à la fin du film aux vues du massacre général de la scène finale. En tous les cas, il n'y a plus de force de l'ordre et représentants du gouvernement local.
Et comme dans tous les grands films, il y a une grande scène finale, imaginez donc: grosso modo 30 minutes de baston, fusillades, festival de gros fusils, explosions tout azimut, bref un vrai festival de Cannes pour vos yeux et oreilles.
Et y'a pas à dire, quand on ressort de la salle, on se sent homme!

mardi 24 août 2010

Chapitre VII


Et ça tambourinait là-dedans! Nicolas Brandebris n'en pouvait plus.
Des tambours qui, en plus d'être une dizaine, résonnaient comme les paroles d'une femme qui quitte dans la grotte. Alors rajoutez là-dessus une bonne trentaine de bonshommes encapuchonnés qui psalmodient et un homme ligoté qui braille comme un cantatrice pendant l'orgasme. Non, vraiment, c'était un joyeux boucan.
Nicolas essaya de distinguer Noëline ou bien quelqu'un qu'il aurait déjà aperçu quelque part, mais rien; il n'y avait là que capuches, visages anonymes et homme ligoté.
Notre intrépide héros voulu se rapprocher quelque peu pour mieux observer tout ça mais c'est là que toute la joyeuse secte se tu à l'exception d'un tambour qui maintenant jouait lentement et faiblement par rapport à la symphonie diabolique d'avant.
Une vingtaine de personnes entrèrent dans la grande salle. Bien que portant tous le même genre de capes, la plupart n'étaient pas encapuchonnés. Ceux-ci portaient de chatoyants motifs sur leurs capes contrairement à ceux qui devaient cacher leurs vilains cheveux gras sous leurs bouts de tissu.
Au milieu d'eux , Nicolas remarqua une femme. Mais pas comme si c'était la seule (il y en avait vu pas mal dans cette surprise-party souterraine), ni comme si elle ressemblait à Noëline (elle ne lui ressemblait pas du tout) mais parce qu'elle était la seule à être quasiment dévêtue; et en plus elle était loin d'être moche.
Elle portait une sorte de soutien-gorge pourpre à motifs or et une jupe thaïlandaise noire en lin pour tous vêtements. La finesse et la pâleur de son corps s'achevait par son visage aux traits ouverts et doux et de ses cheveux noirs mi-longs coupés à la garçonne.
Tout ce petit monde se mit derrière l'autel et alors que la jeune fille s'approcha de ce dernier une voix retentie:
"Que la voix de l'Architecte Souverain se fasse entendre! Que la voie vers le grand clair de lune s'ouvre encore une fois de plus!"
Soudainement, la jeune femme plongea alors une grande dague dans le coeur de l'homme ligoté.
Alors que le niveau maximal semblait déjà avoir été atteint, l'homme cria à en faire exploser les stalagmites.
La mystérieuse jeune fille avait une expression neutre, Nicolas crû même déceler un regard compatissant ou maternel au sein de ses grands yeux noisettes. Quoi qu'il en soit, elle enfonçait, des deux mains, la dague encore plus profondemment dans l'énorme plaie sanglante qui constituait le torse de l'homme. Le sang giclait et se répandait partout au fur et à mesure que la jeune fille triturait les entrailles sans sourciller.
L'homme se tu très vite, alors la jeune fille brandit le coeur du pauvre homme quelques secondes avant de la lancer violemment par terre et de l'écraser, de son talon nu, contre la poussière jaunâtre; et elle cria:
"Nous sommes au paillasson du grand jour! Bientôt, nous passerons la porte qui nous emmènera vers le grand clair de lune! L'élu arrivera et bâtira le dernier élément avant la béatitude céleste des âmes zébuesques au sein de l'éther cosmique de l'architecture séraphique!"

mercredi 18 août 2010

Ah gloup!


Les gros portent la responsabilité de leur état sur la nourriture: il y a trop de ceci, il y a trop de cela... Ah, mon Dieu, du beurre sans oméga 3 et HIV 36! Ceci est allégé, cela ne l'est pas!
Mais avec tous ces gros qui sont dans cette optique, le problème n'est pas leur peur de grossir encore plus ou d'avoir une troisième artère bouchée mais il s'agit de leur conditionnement par la société.
Bon on ne reviendra pas sur la société du beau avec muscles, bonnasses et crustacés.
Dans notre environnement, on a le droit de s'empiffrer comme des gorets tant que c'est supposé bon pour la santé, ou du moins pas mauvais.
"Mmh, l'huile d'olive est bonne pour la santé; et bien je vais en mettre trois litres!"
"La pâte à tartiner est allégé, ça tombe bien, je voulais m'en faire tout une demi-baguette."
Manger plus, toujours plus, vivre mieux, grossir moins tout en mangeant quand même plus.

samedi 14 août 2010

Up in the Air


Voici, un article inachevé que je destinais à un webzine:

Musique soul, des nuages, les USA vus du ciel (et sans le photographe français à moustaches) et voilà, après une poignée de minutes, que notre esprit se pose sur In the Air (Jason Reitman, 2009). Le nouveau long-métrage du réalisateur de Thank You for Smocking et Juno commence par une ambiance qui rappelle fortement ces précédents films : générique léger, faux interviews de figurants et voix off cynique du protagoniste. En tant que satire sociale, In the Air rejoint beaucoup Thank You for Smocking mais Reitman réussi aussi à emprunter à Juno qui a fait son succès et sa notoriété.
Ryan Bingham (Georges Clooney) est un quadra moyen dont le travail et quotidien est de parcourir les Etats-Unis pour mettre à la porte de pauvres employés à la place de leurs patrons, trop lâches pour le faire. Mais comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, le propre patron de Ryan décide, sous l’impulsion d’une nouvelle recrue (Anna « Twilight » Kendrick), de pratiquer leur métier au bureau par l’intermédiaire d’une liaison satellite. C’est alors que Ryan décide de prendre la jeune employée sous son aile et s’embarque alors pour un voyage à travers l’Amérique et surtout à travers sa vie.
Car la vie de Ryan n’a rien de bien glamour : sa famille, ses amies, ses conquêtes, sa maison, elles sont inexistantes. Clooney est le symbole de notre vie moderne : une vie formatée, aseptisée. Une vie où l’identité de l’individu se perd dans ses cartes de fidélité, personnelles mais tellement anonymes. Plus loin que la stigmatisation de nos vies routinières et calibrées, Bingham représente à la fois le capitalisme et le produit du capitalisme. Il est l’instrument du système qui licencie mais surtout qui à honte de lui-même et ne peut s’assumer : il licencie à la place des autres et tout cela en pleine période de crise économique. Tout comme dans Thank You for Smocking , Reitman souligne l’hypocrisie du système.
Bien qu’il soit un acteur essentiel de ce dernier, Bingham représente aussi son coté humaniste. Il dit lui-même qu’il fait ce travail non par plaisir mais parce qu’il est bon dans son domaine et que donc il fait tout pour que ses victimes n’en arrivent pas à de violentes extrémités.

Clin d’œil à Amélie Poulain

Un joli voyage où la réflexion se tient à coté des belles images.

Voila, au final c'était plutôt bien parti il faudrait que je persévère dans cette voie.

mardi 10 août 2010

Das Schloss



http://news.yahoo.com/s/ap/20100721/ap_on_re_mi_ea/ml_israel_kafka_trial

Nous voici en plein paradoxe: l'auteur et son oeuvre. Le portrait de Dorian Gray, la Vénus de l'Ille, l'oeuvre qui devient bel et bien réel.
Le comble est que au final la quasi-totalité de l'oeuvre de Kafka n'appartient à personne puisque l'auteur avait demandé à Max Brod de brûler tout ce qui n'avait pas été publié de son vivant; demande qui n'a pas été respecté bien entendu.
L'oeuvre que Kafka voulait emporter avec lui a survécu et ses transformé en réalité.
En plus, cela devient un combat entre sionistes (Kafka sous l'impulsion de Brod avait pensé émigrer en Palestine), pays d'origine, patron, secrétaires et descendances avides de monnaie sonnante et trébuchante.
Mais ces originaux inédits ont-ils vraiment un prix? Pour les amoureux de kafka,il est certain que la réponse est négative. Pour les autres, peut être se demandent-ils pourquoi quelqu'un irait payer pour des bouts de romans inexistants où les phases s'arrêtent d'un coup sans raison.
Peut être aussi que ces inédits pourront nous aider à mieux cerner l'auteur et sa façon de coucher sur papier ses pensées.

vendredi 6 août 2010

Chapitre II: Himala jawohl


D'où que l'on vienne, on s'accorde tous pour dire que l'Himalaya c'est loin, c'est froid, c'est haut et cela ne sert pas à grand chose. Jack Atwood, recroquevillé dans les replis d'une grotte comprit pourquoi personne ne voulait et ne venait dans cette région du monde, à part des journalistes belges roux à houppette.
En 3 jours d'errance dans les montagnes, jack a réussi à: déclencher 3 avalanches; en éviter 2; s'est battu avec un vautour pour avoir la primauté sur la carcasse d'un yack sauvage et enfin s'est fait courser par quelques yétis. Comme diras Jack, beaucoup plus tard, dans son autobiographie "Jésus et Spinoza: même combat; Tous ninja", les yétis ça a beau courir vite dans la neige avec leurs gros panards, leur odeur fortement boisé les fait repérer à des centaines de mètres".
Mais mis à part les yétis et leurs arpions, notre Jack mondial était toujours dans une situation plus que délicate: sans rien dans le trou du cul du monde.
Après des heures de repos et d'incertitudes au sein de sa grotte surgelée, Jack en ressortit à l'aube pensant que le jour naissant allait le transporter vers la chance et de douces et chaudes couvertures. Sous le ciel, entre orange et carmin, une ombre ridicule gravissait les pentes et les cols cyclopéens où le temps semblait s'être s'arrêté.
Après quelques heures d'expédition, Jack aperçu une grande forme grisâtre au creux d'une vallée. Le chemin pour y acceder était court comme une nuit avec sa maitresse- alors qu'il mit quand même trois bonnes heures- était-ce un campements ou quelques habitation enfouies?
Seulement il ne s'agissait ni de l'un, ni de l'autre; cette forme n'était, en réalité, qu'un avion ou plutôt une épave d'avion à demi-enfouie sous les neiges éternelles. Jack pensa un instant qu'il s'agissait de celui duquel il s'était enfui.
Mais comment cela se pouvait-il? Celui là avait des hélices, une aile brisée, un large trou dans la coque et surtout de grandes croix gammées peintes sur la coque et les ailes.
Ce n'était pas tant trouver un gros Junkers nazi qui dérangeait Jack; c'était plutôt le fait que cela sentait la viande grillée et que quelqu'un chantait Lili Marlene.

mercredi 4 août 2010

An angel can't break a heart.


Peter Cushing, l'immortel figure de Sherlock Holmes, du docteur Frankenstein et de Van Helsing; avec Christopher Lee, il représente l'âge d'or du cinéma fantastique britannique. Je ne parlerai pas ici, de tout le charme des films de la Hammer, mais d'un détail qui rend le personnage encore plus sympathique et attachant qu'il ne l'est déjà.
Au début de l'année 1971, alors que Cushing est au summum de sa notoriété, sa femme décède brusquement. Ils avaient partagés 30 ans de leurs vies.
Dès lors, sa vie prend un brusque tournant. Il tourne toujours, surtout poussé par Christopher Lee son meilleur ami et collègue, mais plus que la passion de jouer c'est la passion de vivre qui s'est amoindrie.
Il dira: "Depuis qu'Helen est partie, je ne peux rien ; le coeur s'est simplement détaché de tout. Le temps est interminable; la solitude est presque insupportable et la seule chose qui me permet de continuer d'avancer et de savoir qu'un jour ma chère Helen et moi allons être unis encore une fois. Rejoindre Helen est ma seule aspiration. Vous pouvez publier cela , mon garçon, tout ça c'est juste pour passer le temps. S'il vous plaît dites cela."

Un autre de ses souhaits, qui se réalisa, était qu'une espèce de rose porte son nom ("Helen Cushing Rose").
Dans plusieurs de ses films se trouvent une photo de sa femme; que ce soit en tableau ou dans un pendentif que son personnage porte.
Certains se serait suicidé mais Cushing ne le pouvait car Helen lui laissa un poème juste avant de mourir lui disant de ne pas se précipiter pour la rejoindre et de profiter de la vie.
Il était un gentleman toute sa vie, il donne cette partie de lui dans chacun de ses rôles, mais il y a plus important: cette histoire, quoi que l'on pense, lui ajoute une pureté incommensurable. Les films de la Hammer sont considérés comme gothiques, et il est vrai que beaucoup se passe à une époque qui correspond au mouvement gothique (mouvement littéraire, surtout anglais, de 1770 à 1870). Ses personnages sont liés au mouvement romantique allemand (ah le jeune Werther..), et voila ce qu'est Peter Cushing: la personnification de tout ce qui fait le coeur des histoires gothiques et romantiques.
J'aimerais encore écrire des lignes entières sur cet homme qui répondait à toutes ces lettres de fan, même si cela n'était que quelques mots et qui resta un homme de coeur et de bonté toute sa vie malgré les épreuves; mais il vaut mieux ne pas trop en rajouter.

lundi 2 août 2010

Chapitre VI


Ainsi, le pan de boiserie cachait bien quelque chose. Un tunnel d'un bon mètre de diamètre était creusé dans le mur. Étrangement, il ne débouchait pas sur la pièce voisine malgré sa longueur; il semblait doucement s'enfoncer dans les entrailles du château. Nicolas sy' risqua avec précautions.
Lui qui était quelque peu claustrophobe, lui qui n'avait jamais aimé les films avec des passages secrets mais lui qui ferait tout pour sauver sa femme.
Le tunnel devait faire quelques dizaines de mètres de long et le tout en pente. Il ressemblait beaucoup au tunnel du lapin blanc dans Alice; sauf que notre héros n'avait rien d'une nymphette en socquettes faisant triquer les vieux profs de math d'Oxford. Nicolas réussi à faire le chemin sans se servir de son menton et de son buste comme moyen de locomotion.
Au bout, il y avait une grande pièce creusée à même la roche; de cette pièce partaient cinq petits couloirs menant à d'autres pièces plus ou moins délabrées. Dans chacune de ces pièces brûlaient des torches; leurs longs manches en plastique bariolés faisaient croire qu'elles étaient faites à partir de balais serpillières de fabrication péruviennes.
Nicolas se dirigea vers une de ces pièces à l'aveuglette. Il n'y avait rien dans celle-ci, si ce n'était une grosse couche de poussière et un tas de gravats qui faisait penser aux pires caves à tournante.
Ne sachant que faire frappa dans une pierre des gravats, qui vint ricocher contre le mur. Ce mur avait dû être construit par Pépito le maçon portugais alcoolique manchot, car avant même que la pierre ne retombe sur le sol, une bonne partie de ce mur s'écroula.
Notre héros se dit qu'entre le temps et les tâcherons de maçons, tout cet endroit allait s'écrouler au prochain éternuement. Mais c'est alors que Nicolas remarqua un filet de lumière dévoilé par l'éboulement, ainsi qu'un murmure raisonnant désormais dans toutes la pièces.
En s'approchant, il vit que le faisceau lumineux provenait d'une fissure dans la roche située à un peu moins d'un mètre de haut.
C'est en regardant à travers, à quatre pattes, que notre intrépide destructeur de murs portugaignols plongea encore plus loin dans le mystère et l'aventure façon "se balader à poil au Cap d'Agde sans se faire toucher".
Derrière la pierraille, il distinguait une grande salle voûtée avec à son extrémité un cours d'eau. Originellement, cela devait être une grotte car des stalagmites subsistaient ici et là.
Le murmure de tout à l'heure venait du fait que une bonne trentaine de personnes se tenaient dans cette même salle, devant un autel où un homme était ligoté et ne semblait pas apprécier cette situation vu qu'il beuglait comme une femme devant un homme qui ne veut pas lui payer le restaurant.

dimanche 1 août 2010

Chapitre I; Arizona, desert brulant et desert intellectuel


L'univers est vaste et possède de nombreux mystères: Il y a-t'il une vie extraterrestre? il y a t'il quelque chose après la mort? L'oeuf ou la poule? Les frères Bogdanoff? Mais au-dessus de tout ça il y a Jack le Ninja-taulard. Comment cet homme peut-il être humain, être comme vous et moi?
Enfin, cette question en se pose pas avant les 24 ans. Jack naquit à Kingman, Arizona, une petite ville en plein désert où le soleil tape aussi fort qu'un catcheur en rut. Il vécu avec ses deux soeurs une vie d'adolescents tout à fait normale, quoi qu'il était moins bouseux que ses concitoyens.
A 19 ans ne sachant quoi faire de sa vie et n'ayant pas de brillants résultats scolaires, Jack s'engage dans l'armée américaine. Un jour alors que son avion survolait le Kashmir une tempête d'une violence redoutable fit son apparition.
Il va s'en dire, pour la continuité de l'histoire, que Jack survécut; car contrairement au reste de l'équipage, Jack préféra sauter en parachute plutôt que de risquer de mourir électrocuté suite à un, ou des éclairs, frappants l'appareil. Oui, à cette époque Jack était quand même un peu concon. D'ailleurs, en intégrant l'armée, il pensait vivre des aventures dignes de Rambo: bourrées de méchants chinois et plein de cartouches utilisées qui jonchent le sol entre boyaux et bouts de cervelles. Comme seul massacre il eut droit à de grandes et longues batailles contre des dominos et des fils électriques puisqu'il fut dirigé comme assistant électricien.
Il y eut une longue descente de plusieurs milliers de pieds, où Jack ballotté par les bourrasques de vent fut en admiration devant le spectacle qui s'offrit à lui. Des nuages cotonneux à perte de vue, puis les sommets enneigés du toit du monde.
Tout ce gigantisme s'imposa à lui violemment quand il se posa, ou plutôt s'écrasa contre un flanc de montagne.
Jack Atwood, simple bouseux de l'Arizona, se retrouve seul et dénué de tout en plein millieux des sommets himalayens; heureusement pour lui les ours hibernent dans les cimes enneigées, mais qu'en est-il des yétis?

lundi 19 juillet 2010

Jesus bleibet meine freude

Une des grandes révélations de mon adolescence fut sans conteste Evangelion (Neon-genesis ou Shinseiki Evangelion pour les puristes). Alors qu'est-ce donc que cela?
Au premier abord, une histoire somme toute banale où l'on retrouve de jeunes adolescents pilotant de gros robots contre de gros monstres pour sauver notre petite planète dans un monde post-apocalyptique. Bon jusque là, rien de bien nouveau.
Mais là où cette série est forte pour une saga de mecha (gros robots) c'est que ce n'est pas du tout le sujet central. Les gros robots qui font toc toc toc sur la tête des monstres à coups de lattes, c'est simplement du décor pour faire joli.
Tous les personnages, à part Pen-pen le pingouin, sont torturés: mort violente d'un (des) parent(s); abandon de la part du parent restants; passage à la vie adulte; peur des autres; peur de souffrir etc. Bon c'est sur malgré quelques passages comiques, il faut bien avouer que ce n'est pas une série qui suinte la joie de vivre. D'ailleurs, Hideaki Anno (créateurs d'Evangelion) a gardé quelques habitudes de la fin de Nadia (Nadia et le secret de l'eau bleue en France; précédent dessin-animé d'Anno), comme par exemple: que l'histoire devienne de plus en plus glauque, et le tout saupoudré de sang.
Enfin bref, cette série est merveilleuse. De plus, il existe plusieurs versions pour ceux qui veulent choisir [la série de base; les films; les Rebuild (nouveaux films)] donnant plusieurs fins et interprétation. Bref, vous n'avez pas fini de fumer du cigare (et de cracher au bassinet).

dimanche 18 juillet 2010

Blue Forest


Ballade sur les Champs-Elysées ensoleillés. Des badauds, des touristes, des poussettes, des flics et des pétasses.
Un petit détour dans les rues environnantes pour passer le temps. Des immeubles bourgeois aux magasins pour riches avec dans ses rues des gens tout aussi bourgeois qui hésitent entre se presser et déambuler.
Une brasserie arrive en vue sous le soleil de midi. Située au coin de deux rues, elle possède une assez grande terrasse à la parisienne sur ces deux trottoirs. Chaises en plastique imitation osier, table rondes habituelles, et présence de sapins en bac servants de paravents. Le panneaux en cuivre plaqué, contenant les plats et les menus, est fièrement exhibé à l'entrée de la terrasse comme pour montrer à la face du monde que la maison est fière de ce qu'elle fait et des prix qu'elle en exige.
Il est l'heure de déjeuner, ainsi on peut y trouver pêle-mêle des rombières à caniches, de jeunes cadres en costumes Dolce&Gabbana et des touristes n'ayant pas le même standing que les jeunes étudiants descendants dans les auberges de jeunesse.
Sur le trottoir un petit chien ridicule mange avidement une patte de poulet entière. Il suffit de lever un peu le menton pour apercevoir une grosse virago emperlousée attablée devant sa salade. Dans son assiette une copieuse salade composée d'oeufs, de tomates, de gruyère et de... pattes de poulet.
C'est bien dans le VIIIème arrondissement, du coté des Champs, que l'on jette l'argent par les fenêtres sous formes de poulet.

vendredi 16 juillet 2010

Chapitre V



Le château de Kleinzach était un beau manoir de style néo-gothique; plutôt beau pour qui s'y intéresse. Nicolas fut surpris, non pas par son grand parc, ses fines flèches et ses fenêtres à ogives, mais par son emplacement. Le beau manoir se trouvait, effectivement, au bord d'une nationale et était coincé entre un Bricorama et le Mandarin de Coignières (buffet à volonté midi et soir pour 10 euros, avec de nombreuses spécialités Chinoises et thaïlandaises, menu enfants disponible jusqu'à 15 ans sur présentation du carnet de correspondance).
Pour 4,75 euros, Nicolas eut une belle visite guidée du manoir avec quelques touristes néerlandais qui avaient dû se perdre entre Chartres et le McDonald. Rien de bien intéressant pour notre héros, mis à part un petit détail.
Alors que le groupe quittait la bibliothèque pour rejoindre une antichambre aux boiseries grossières, Nicolas remarqua un pan de boiserie qui ne comportait aucun motif, contrairement aux autres qui alternaient blason de famille et motifs floraux. De plus, un de ses cotés tranchait singulièrement et semblait comme décollé. Interloqué par cela, notre chevalier à la blanche armure prétexta, auprès de la charmante guide qui avait dû apprendre son métier auprès de Ceausescu, la perte d'un objet durant la visite afin d'examiner le panneau de plus près.
Mais, ceci fait, le beau panneau de Nicolas se trouva subitement caché derrière une armoire Louis XIII; il n'eut même pas le temps de gamberger sur ce réaménagement subit puisqu'une espèce de mégère arriva d'on ne sait où afin de lui signifier, en des termes peu courtois, que "le château fermait ses portes et qu'il n'avait rien à faire ici de toutes façons, bordel de merde!"
Notre héros allait-il s'arrêter là et retourner chez lui se faire une salade de choux (choux/ pâtes froides/ tomates/ gruyère/ vinaigrette pour la base)? Certainement pas!
M. Brandebris a fait les 400 coups durant sa scolarité, il a volé ses diplômes et même sodomisé le FISC, alors ce n'était quand même pas un manoir fermé dans une banlieue miteuse qui allait l'empêcher d'avancer.
C'est ainsi que Nicolas Brandebris se retrouva, à 2 heures du matin, à déplacer des commodes en chêne n'appartenant pas au fils du bon roi Henry bien qu'elles portent son nom, et à arracher des pans de bois. Mais tout restait à découvrir au-delà de cette pièce de boiserie qui cachait bel et bien quelque chose.

Quelqu'un m'a pris


Sarkozy a supprimé pour le dernier 14 Juillet la traditionnelle garden party. Tout ça pour économiser sur les frais de l'état à cause de la crise actuelle.
Au niveau ambiance à l'Elysée il y a la dette du pays vient de dépasser 80% du PIB; les affaires mêlant politiciens et argent (plutôt sale) qui s'amoncellent et donc un président qui à la côte de popularité la plus basse depuis... depuis très longtemps: 33%.
La France possède une armée de fonctionnaires, et y'en a même beaucoup trop. Du coup, ne serait-il pas plus intéressant de faire un peu de ménage dans cette armée dont beaucoup ne servent pas à grand chose. Attention, je ne fais pas de populisme du genre:" tous des fainéants!" mais il est simplement logique de se dire que trop de personnes pour un boulot n'aide pas à ce que tout le monde travail. Par exemple, la France a une population moindre que l'Allemagne mais elle compte entre 20 et 30% de fonctionnaires en plus CQFD.
Si on veut rêver un peu une baisse du nombre de fonctionnaires entraînerait une diminution des frais de l'état; du coup ce dernier pourrait diminuer taxes et impôts ce qui ferait plus d'argent à dépenser aux ménages. Bon cela ne marche bien sur pas comme cela, mais sait-on jamais.
Tout cela pour dire que ce n'est pas avec moins de petits fours que la dette publique va se réduire, mais ça fait effet sur la masse, et encore c'est bien parce que tout le monde est en vacances...

mardi 13 juillet 2010

Chapitre IV


A la sortie du commissariat de sa ville de banlieue, Nicolas s'alluma une cigarette. Il avait arrêté de fumer depuis un moment mais il ne ressortait pas précisément d'une pub Center Park.
Trois heures d'attentes pour entendre: "Ne vous inquiètez-pas, M. Brandebris, nous savons que vous n'avez pas commis cette horrible crime."
La suite fut plutôt floue mais notre héros ressassait les grands traits entre deux bouffées de tabac: "un groupe appelé Mouvement des Zébus du Clair de Lune, a revendiqué ce meurtre, ainsi qu'une dizaine d'autres au cours de l'année [...]; le problème est qu'ils ont aussi enlevé votre femme, Noëline Brandrebris [...]; ils sont méchants [...]; ne vous en mêlez pas [...]; un café? [...]; et sinon? [...]; on vous rappellera."
Bien qu'il fut heureux dans sa vie, Noëline était ce déclencheur qui, dès qu'elle était avec lui, lui enlevait son masque d'insouciant. Les révolutions, les sectes, les belle-mères, c'était pas ses affaires mais maintenant il ne pouvait rester inactif.
Revenu chez lui et après avoir constaté que les services de police font de merveilleux nettoyeurs muraux, il commença à rechercher des informations sur les Zébus avec l'aide de quelques bières.
Au bout d'une poignée d'heures, Nicolas n'eut pas grand chose à ce mettre sous la dent. Des centaines de sites pornographiques, de pubs tout aussi pornographiques, et un panorama hétéroclite: amis des animaux, pantoufles, Africains et leurs amis pétroliers, les baobabs, les boulangers et leurs croissants, les cafés noirs et la lune, les saules pleureurs, mimes et pierrots, tapis en cachemire, cygnes, premiers amours et photos de vacances.
Seul un obscure site cita un certain comte d'Hoffman, dont la devise était "always away, often back", avait crée cette communauté en 1881 en son château de Kleinzach.
Il ne manquait plus que de connaître l'emplacement de ce dernier et la quête de Nicolas Brandebris allait prendre son envol.

dimanche 11 juillet 2010


Ingrid Betancourt!
Déjà à l'époque je la vomissais avec son jeune de vierge Marie et tout le battage médiatique autour simplement parce que elle avait du pognon et de la famille en France alors que des centaines d'autres anonymes restaient dans la jungle, prisonniers. En plus, la politique s'en ait mêlée... "Ingrid est un exemple!", "Ingrid représente la liberté enchaînée" bref Ingrid le gros tupperware des idées à la con; et en prime on pouvait subir sa trogne sur les façades de certaines mairies, journaux etc.
Et maintenant la passionaria du bon sentiment de masse demande des millions à l'état colombien en dédommagement... Non mais c'est quoi ce bordel! Elle se ballade là où on a de grandes chances de se faire enlever, surtout quand on fait une campagne depuis des années contre ces mêmes kidnappeurs et après il lui faut des réparations?! Et les autres victimes (surement moins riches en plus), ont-elles eu la pudeur de ne rien demander, ou beaucoup moins?
Le tout en sortant un livre voyeuriste et propre a faire pleurer la ménagère coconne.
Souvenons-nous des témoignages de ses ex-compagnons de fortune: arrogante et égoïste. Elle est belle la liberté enchaînée! Voila le visage de la bète!
Repeuplons la forêt avec Betancourt et sauvons les singes (et les farcs car les guérilla communistes c'est plus ce que c'était).
Brisons les idoles à coups de marteaux, comme Nietzsche, car elle ne sont qu'illusions.

vendredi 9 juillet 2010

Introduction. (version non-relue et non-corrigée)


Une foule plutôt considérable, vu le nombre d'élèves inscrits, s'est amassé devant le lycée Malibu Fucking Beach. Aaron Carter, le beau gosse timide, tricheur et il-faut-bien-le-dire un peu concon revient au bahut après sa tournée mondiale. Je suis ce que l'on peut appeler un ancien, un routard de l'établissement; ce que l'on nomme entre nous un Malibu Fucker. Et l'année dernière, je dois bien avouer que toute cette belle institution fut chamboulée: Aaron Carter reprit ses études ici, il sortit avec la tête du lycée (qui cachait depuis des années ses formes propres à faire rêver un vieux curé breton amateur d'éphèbes), un dangereux kleptomane pervers fut arreté et surtout Jack arriva. Alors "qui est Jack?" me direz-vous.
Jack était le concierge/homme de ménage du lycée. A première vue il ressemblait à tous les loufiats de Californie: une barbe de deux semaines, un uniforme dégueulasse, et un bandana sur sa tête cachant un peu ses cheveux longs de biker. En fait, n'ayant pas de moto, il ressemblait plus à un taulard en reconversion. Mais plus que tout ça, Jack est un maître (mot que j'utilise tout comme Tong Pô et ses masseuses thaïlandaises ont dû l'utiliser).
Au début, je ne l'avais pas remarqué, mais avec l'arrivé de Aaron Carter j'avais un peu plus de mal qu'à l'habitude pour choper de la jeune filles en fleurs (bien que souvent je me couchais de bonne heure). Ainsi, mon moral était au plus bas: je marchais au lieu d'être en skate-board, je buvais mon Coca sans glaçons et j'étais même prêt, dans la folie de mon spleen, à m'occuper des tâches ménagères.
Un jour que, perdu dans mes pensées, j'hésitais entre le Fanta et le Dr Pepper devant le distributeur rutilant, une main se posa doucement sur mon épaule. C'était Jack le louffiat-motard.
Sa main s'était posée sur moi comme une plume sur l'herbe; ses yeux avaient la lueur d'un feu de joie; sa peau scintillait sous le soleil californien. A un moment j'ai crû reconnaître Edward Collon, une jeune gravure de mode un peu bizarre qui viola ma cousine, Belloche Schwan, et son bouc domestique un soir de pleine lune. En fait, sa peau ne scintillait pas, c'était simplement sa sueur qui ruisselait. On aurait plutôt dit Chuck Norris dans un sauna.
Et alors que je me demandais de quelle couleur était sa barbe (à la fois rousse, jaune urine et couleur boue/huile vidange) il me dit d'une voix aussi calme qu'une montagne dans un film japonais:
"Être adulte, ce n'est pas faire des choix; c'est les assumer."
Puis il parti aussitôt. Cette phrase, que dis-je cet homme, a changé ma vie, voir même sauvé ma vie!
J'ai pris le Fanta, et depuis mon existence a pris une toute nouvelle forme; Jack mérite d'être connu et son histoire d'être contée car tout comme l'huile change les patates en frites, Jack change votre vie en une aventure mystique.

mercredi 7 juillet 2010

Bourliches Saint-Michel.


Au final qu'est-ce que l'argent: un moyen plutôt abstrait que l'on troc contre un bien ou un service. Bon jusque là, vous allez me dire que vous le saviez et que je me paye un peu vos fioles.
Mais au final on pourrait remplacer notre monnaie par n'importe quoi. Par exemple une île de Micronésie (Yap, en l'occurrence) est connue pour sa monnaie de pierre. Les habitants possèdent des pierres (qui peuvent être quasi-gigantesques) percées d'un trou qui leur servent de monnaie.
Imaginez, mes amis, un monde où l'on peut choisir sa monnaie selon la valeur qu'elle représente à nos yeux; par exemple pour moi ça serait les livres (les vrais, pas les anglaises!).
Mais si tout le monde avait le choix de définir sa monnaie d'échange, il faut reconnaître que ça serait un peu le boxon. Du coup, rêvons mais oublions cette idée.

lundi 5 juillet 2010

Alakazam!

Ah le charme des jeux vidéos de notre enfance! Bien sur, il y a toutes ces choses qui nous rappellent le temps béni et insouciant de l'enfance, mais les jeux en eux-mêmes sont merveilleux.
Bon bien sur, il y avait une musique toute féerique mais surtout c'est le coeur même des jeux qui l'était. Une histoire simple, dénuée de violence dans la plupart des cas, et tout cela dans un monde de rêve. On passe d'une plateforme faite de nuages à une autre sur le dos d'un papillon géant. Sauter sur les méchants robots pollueurs pour libérer de petits animaux tout mignon que même ta petite soeur nunuche n'y croit pas. On peut étirer son corps tel du chewing-gum ou bien marcher sur les touches d'un piano magique, délivrant notes et cadeaux. Et enfin se débarrasser de ces ennemis (ba oui, on ne tue pas) avec un yoyo ou bien des ventouses géantes.
Et puis tous ces tons de couleurs qui tiennent plus que de la boutique Haribo que de la grande galerie de Louvre.
Entendre les notes, retrouver ses éléments magiques, autant de choses qui nous ramène à notre enfance, qui reste un temps béni (bien qu'aujourd'hui c'est pas mal non plus)


Morue


Bientôt la fin de la coupe du monde de football.
Mais cette année elle est très intéressante. Tout d'abord, personne ne commençait à brailler "vive la France, on est les meilleurs, on va tous les niquer!" à quelques semaines de la cérémonie d'ouverture. Ce qui est un beau signe car nos concitoyens ont enfin découvert après tant d'années que l'équipe de France n'est qu'un ramassis de zéro arrogants.
D'ailleurs, de ce coté là, vive les nuits tranquilles! La France à la porte; le Portugal remballe et l'Algérie déguerpit! Maintenant, il n'y a plus que les vuvuzelas pour nous casser les oreilles, et encore on peut baisser le son de sa TV.
Mais là, où cette coupe offre le plus de surprise, et de bonheur, c'est que toute les grosses équipes têtes d'affiche se ramassent à la pelle comme les feuilles mortes de Prevert. Peut être est-ce là un nouveau tournant dans le monde du football, mais on peut rêver.
En tout les cas, jamais la finale de la coupe du monde n'aura été aussi non-attendue.
Rêvons d'un monde où aimer et regarder le football sera comme regarder TF1, Valérie Damidot ou comme écouter Madonna: une preuve de mauvais goût!

dimanche 4 juillet 2010

Born to be a rocket!


Mes amis, mes très chers amis,
Après plusieurs déboires, dont la plus grosse partie était représentée par des concours, ce chatoyant blog saveur WC était quelque peu laissé de coté. En même temps, j'avais prévenu! Mais voilà que tout cela est bien derrière maintenant.
Les beaux jours sont là, la chaleur nous fatigue, les égouts refoulent, le blog refleuri!
Ainsi, chers camarades aux goûts culturels et littéraire certains, à très vite!
Salucofagos et encore toutes mes excuses.

samedi 8 mai 2010

Chapitre III


Nicolas Brandebris n'était qu'un être dont l'existence était aussi passionnante et mouvementé qu'un tour du monde en déambulateur. Il travaillait dans une boite réputée et spécialisée dans la conception de douches et baignoires. Il dessinait les plans et les représentations des nouveaux modèles, mais c'était un job qui lui plaisait. Ça lui rappelait le temps où il avait tenté les beaux-arts.
Sa fiancée était belle et talentueuse, peu connue du grand publique elle était néanmoins une artiste très en vue au niveau européen. Nicolas trouvait que ses sculptures ressemblaient fortement à de gros étrons fossilisés, mais c'était la femme de sa vie et la passion qu'elle dégageait quand elle montrait ses oeuvres lui suffisait à outrepasser ses conceptions artistiques.
Nicolas aimait les glycines, l'odeur du café le matin et sentir le soleil sur son visage. C'était un homme simple qui ne demandait pas grand chose à part être heureux et vivre sans gros soucis.
Heureusement, qu'ayant une tendance à la dépression chronique Nicolas était surtout un gros je-m'en-foutiste.
Ainsi, trouver sa belle-mère clouée comme un jésus dans son salon l'a un peu surpris au premier abord, mais au final il en avait pas grand chose à faire. Par contre, de mystérieux messages révolutionnaires sur le mur jaune de Damas de son salon ne provoquait pas en lui la même réaction. Une réaction qui fut, pour beaucoup, exacerbée par l'arrivée de la police et par un petit voyage jusqu'aux tréfonds du commissariat le plus proche.

vendredi 7 mai 2010

Brouillon oublié


Souvent, on utilise un nègre en littérature, enfin peut-on parler de littérature. Mais quel vilain mot! Quel horrible concept! Mais il faut que certains travaillent comme d'autres ne savent pas écrire.
C'est comme la relation entre compositeurs et interprètes; Mais surtout, certains, comme Jean-Jacques Goldman, auraient dû rester compositeurs. D'autres comme Amélie Nothomb auraient dû rester lanceurs d'idées.

jeudi 29 avril 2010

Trois petits points


Le blog saveur WC revient bientôt; pour l'instant je n'ai pas le temps, mais aussi pas l'envie d'écrire. Mais rassurez-vous ça va revenir très vite.
Salucofagos

samedi 24 avril 2010

Evolution Baby!


Adèle Blanc-Sec le film vient de sortir. Déjà depuis quelques mois cet objet sur pellicule alimentait beaucoup de discussions entre amis. Une bande-dessinée culte (pour ma part, première lecture lorsque j'avais douze ans) et tout d'un coup la nouvelle tombe comme un couperet ou comme un huissier de justice sur votre sonnette: Luc Besson se charge de l'adaptation! L'homme barrique qui, depuis son introduction à Hollywood, aime beaucoup l'argent facile et les productions à caractère inexistant. Bref, à l'annonce de cette nouvelle nous nous sommes exclamés: "C'est quoi ce bordel, putain?!"
Et en tant que grand fan du cinéma à grand spectacle façon Emmerich, notre réalisateur barbu ne nous a pas déçu, nous en a mis plein la vue!
Tout d'abord, le choix de l'interprète d'Adèle: Louise Bourgoin. La présentatrice météo estampillée Canal+, c'est-à-dire à la fois piquante et nunuche dans sa beauté. On ne sait si c'est le cas dans la vie mais toujours est-il qu'elle est trop belle et trop pétillante. Adèle Blanc-Sec c'est foncièrement une femme que l'on ne remarque pas pour sa beauté étincelante (elle est même plutôt moche), et dans le genre ours des cavernes grognon, renfrogné et pas aimable, on ne fait pas mieux. Non, vraiment qu'est-ce que cette belle fille de magazine un peu greluche vient faire là. En plus, il faut dire que niveau jeux d'acteur la poulette n'est pas Sarah Bernhardt.
Autre gros problème: le fond bleu. Il y a de l'effet spécial partout! "Et si on faisait le monstre par ordinateur (et mal, si possible)? Et pourquoi s'embarrasser de tourner à l'extérieur dans les rues parisiennes ensoleillées? On n'a qu'a tout faire par Photoshop (ou Paint)!" Un vrai sagouin le barbichon de la palette graphique; le tâcheron du cinéma franchouillard.
Car Adèle Blanc-Sec fait partie de la catégorie d'oeuvres Steampunk (l'article étant déjà long, je vous laisse le soin de chercher la définition si ce mot vous est inconnu); ainsi donc cela se doit d'être tout en métal, en artisanal, cela doit plus ressembler à la vieille chaudière à charbon de grand-mère qu'à une scène d'action de Star Wars.
Bref, tout ce qui fait la bande-dessinée est occulté dans le film, donc, en un mot c'est de la merde!

jeudi 22 avril 2010

Chapitre II


Nicolas pensa immédiatement que la chouette ressemblait étrangement à sa belle-mère. Il l'avait toujours imaginé vivant de nuit et se nourrissant de petits rongeurs. Par ailleurs, très souvent il l'avait également imaginé pendue, crucifiée ou tuée comme un régicide français.
Mais malgré toutes ces vilaines pensées, il faut bien avouer que cela fait un peu désordre. De plus, quand on rentre d'une journée de travail éreintante, personne n'a envie de retrouver sa belle-mère dans son salon, même morte.
D'ailleurs, l'était-elle? se demanda le jeune Brandebris. Il s'approcha doucement du mont Golgotha, représenté par sa cheminée, et tout en faisant autant de stations il fini par arriver à sa hauteur sans que rien ne se produise. Alors il lui pinça le nez (un vieux fantasme).
La vieille était bien morte. Bon, que faire?
Alors que Nicolas pensa aller se chercher une bière, sa belle-mère décida pour lui. Les clous devaient être bon marché ou bien la radinerie de madame la suivit jusqu'à son dernier souffle; quoi qu'il en soit la crucifiée tomba sur le sol, laissant entre les clous et le mur des lambeaux de chair.
Terreur? On ne sait si ce fut le tapis Ikea ou bien Nicolas qui eut le plus peur suite à cette chute où pour une fois la fracture du bassin n'avait aucune importance.
C'est quand notre jeune héros releva les yeux vers les quelques bouts de feue sa belle-mère, restés au clou comme de vulgaires saucissons, que la véritable aventure commença (un peu comme lorsque l'on nomme sa moitié du nom d'un ancien amour ou d'un saltimbanque hollywoodien) lorsqu'un message gravé sur le mur comme un tag dénué d'imagination sur les portes en zinc du métro parisien:
"La révolution vaincra!"