mardi 31 janvier 2012

Silk


Depuis quelques années, des gens à la vie sociale bancale se battent pour déterminer un point essentiel de leurs existence: l'adaptation cinématographique de Watchmen est-elle une honte ou une réussite?
Ais-je vraiment besoin de parler de ce comics magnifique et culte? Je ne le pense pas.
A la limite, je peux dire qu'en plus d'être un chef d'oeuvre du neuvième art, c'est aussi la pièce majeure d'Alan Moore (l'homme qui à force de drogue et de se croire au-dessus de tout le monde ne fout plus rien depuis des années, à part quelques merdes ici et là).

Pour le film, ayant la version director's cut depuis un moment, je ne me souviens plus vraiment de la version cinéma mais ce n'est pas bien grave.

Le film est magnifique de bout en bout. On peut lui reprocher d'éluder certains aspects du comics, mais il faut rester honnête: le comics est tellement riche et possède une trame narrative tellement propre qu'il est impossible d'être fidèle de A à Z. Il en va de même pour les couleurs (criardes) de la BD, immédiatement reconnaissables: cela aurait été la croix et la bannière pour les supporter pendant 3 heures.
Heureusement, que le comics est constitué de cases cinématographiques (imitant les mouvements de caméra), ce qui constitue une aubaine pour une adaptation qui se veut fidèle.
De plus, le film possède une bande originale de haute voltige, collant parfaitement avec le ton du film et s'écoutant à loisir en dehors du film.

Au final, je reconnaît que le film a même su améliorer quelques points de la BD. Par exemple, sans vouloir trop spoiler, la fin du film est 100 fois meilleurs que celle du comics.
Enfin bref, même si on s'en fiche d'avoir un avis, ce sont deux oeuvres qu'il se faut lire/voir.

jeudi 26 janvier 2012

Tounga.


Écoutez cela mes amis, mais pas trop car cela risque de causé des lésions cérébrales irréversibles:
http://www.youtube.com/watch?v=woaH157hvPs

Ignoble, n'est-ce pas?
Pour une fois, je ne serai pas méchant (ou alors, juste un petit peu car il faut bien que je vive) et ne parlerai pas de la musique, des paroles, de la voix ou encore des performances d'actrice de la chanteuse.
Non, pour une fois je ne parlerai pas sur ce qui n'existe pas.
Je me contenterai seulement de pointer du doigt ce qui existe; ce qui est intrinsèque à la chanson et, au final, à la chanteuse. Voir la personne, mais j'ai dit que je n'étais pas méchant.
Donc oui: si vous possédez toujours vos oreilles et votre mémoire, vous avez remarqué que la moitié de la chanson est constitué par: "toudou wouhou".
Oui, cela s'appelle du foutage de gueule.
CQFD.
Salucofagos amigos!

dimanche 22 janvier 2012

Jack médecin, chapitre 2


Au début, il y avait le médecin; mais avant tout il y avait l'ami.
-" Dis donc, c'est quoi ce merdier?! Tu me déranges en plein colloque de caïpirinha pour voir un foutoir pareil; ça va tu te fais pas chier, mon cochon!
- Excuse-moi, j'avais pas prévu de te recevoir ainsi. Il y a eu quelques complications, légèrement cadavériques, depuis mon appel...
- Ouai, thanks captain Obvious! Bon, et si tu me servais un verre pour me raconter tout ça!"

Les bouteilles se débouchèrent, le saucisson se mit en tranches et Éric se mit à table.
Tout commença lors d'un tournage de routine avec la nouvelle vedette fétiche d'Eric: Coco Grisou. Coco était très appréciée sur les sites pour vieux satyres; et quand ça tire, il faut bien faire attention.
Ainsi, Éric avait eu l'idée de filmer une partie de la scène du haut de la mezzanine, histoire d'exciter les vieux papys que l'on garde au dernier étage de la maison, parce que le Stana ne marche plus, et parce que près du grenier il y a beaucoup de poutres ou de hautes fenêtres si jamais le gouvernement n'autorise pas l'euthanasie.
Bref, pendant qu'Eric filmait la scène d'une seule main, des membres de la production se faisaient une petite pause clope sur le balcon, situé derrière lui.

-" Ils parlaient d'un mystérieux artefact nommé La grande chope d'or. Un espèce de Graal pour soiffards. Tu te doutes bien que, n'étant pas le dernier à m'en jeter derrière la cravate, j'ai fait quelques petites recherches. D'ailleurs, j'aurais pas dû, c'est à cause de ça que maintenant il yb a du sang et des corps plein mes tapis. En fait, j'ai découvert que cet objet était beaucoup plus important qu'il n'y paraît. Il y a les 'enrhumés' qui...."
Éric se figea tout d'un coup. Son regard devint celui d'un hérisson fixant de face un 33 tonnes sur l'A3. Jack commença à tourner la tête pour voir ce qui provoquait une telle réaction chez son ami, mais il ne put terminer son mouvement. Éric se jeta par la fenêtre.

Jack ne se préoccupa pas du fait qu'ils étaient au rez-de-chaussée, ni que les enceintes diffusaient toujours le son d'une scène hardcore où une actrice en devenir se faisait trousser comme la dernière des souillons. En fait, Jack, avec une rigueur toute médicale, pensa qu'il était de plain-pied dans la merde!

samedi 21 janvier 2012

promenons-nous dans les bois.

Avez-vous remarqué que si l'on doit suivre un film ou un livre sur plusieurs opus, il y a 92% de chance que cela se fasse en trilogie.
Bon, on évitera le blabla numérologique du chiffe magique et des Trois mousquetaires. Par contre, il y a toujours un débat autour de quelle oeuvre des trois est la meilleure; ainsi, penchons-nous un peu sur quelques grandes trilogies cinématographiques pour voir ce qu'il en ait.
je tiens à préciser que je reste totalement subjectif et que c'est toujours le second épisode le meilleur.

Star Wars (épisode IV - V - VI).
IV: Heureusement, qu'il y a la légende derrière, car tout en restant un bon spectacle, la fin est bancale (oui, je sais, Lucas n'était pas sûr qu'il y ait de suite; mais quand même c'est quoi cette horrible cérémonie finale?!) mais c'est à la limite tout ce que l'on peut lui reprocher avec un coté kitsch (mais ça ça serait vraiment de la mauvaise foi).
V: Que du rêve en barres! Bon, c'est le premier que j'ai vu et qui m'a jeté dans le bain; mais
il faut bien reconnaître qu'il est intouchable! Parfait équilibre entre action, drame et tout le toutim.
VI: Bon, rien à dire car il y a une armada de moments cultes et magiques. Mais d'un autre coté, il y a ces pourritures d'ewoks... A la limite, leur vision passe bien quand ils se font dézinguer la gueule comme il faut!


Star Wars (épisode I - II - III).

I: En bref, ce film est une honte; c'est une grosse merde! En plus, on se fait chier devant, quand on est pas atterré par des dialogues et un humour immondes.
II: Tout comme dans la trilogie originale, c'est ici que l'histoire commence. Des batailles, des bonnasses, de vrais méchants, une véritable histoire, franchement on y prend du plaisir.
III: Là, aussi un épisode de qualité où le tâcheron Lucas pense plus aux fans et amateurs de spectacle qu'aux petits enfants (voir: Jarjar, course de pod d'une heure, ewoks...). Mais ne perdant pas ses habitudes, l'ami Georges nous a quand même gratifié d'un récit en ellipse, histoire de nous vendre "Star Wars, Clone Wars.


Le seigneur des anneaux.
La communauté de l'anneau: Un sans faute. Adaptation quasi-parfaite, le film est beau, passionnant, et tout ce que l'on veut.
Les deux tours: Malgré la présence des elfes au gouffre de Helm (idée aberrante), il reste un des meilleurs de la saga pour sa tension dramatique et le développement de la Terre du milieu.
Le retour du roi: J'ai mis le Seigneur des anneaux dans cet article mais il s'agit vraiment d'un seul et même film, donc pour le troisième, vous pouvez vous référez à ce qui a été
dit pour les deux autres et y ajouter encore plus de compliments.



Flic de Beverly Hills.

1:Certes, très année 80, mais l'humour marche toujours autant.
2: Le meilleur coté intrigue et spectacle. La base du film est toujours assuré par Eddie, mais sans aller jusqu'à l'indigestion grâce à Rosewood et Taggart en sidekicks.
3: Un peu plus décevant niveau scénario mais il faut bien dire qu'Eddie Murphy soutient à lui tout seul tout le film, qui reste de bonne facture. C'était vraiment le dernier à faire avant de passer à la pochade lourdingue et surannée.


Indiana Jones (oui le quatrième n'est pas un film mais une grosse merde qui n'a sa place nulle part dans l'humanité).
L'arche perdue: Le vrai, l'original, le tatoué! Tout y est: l'exotisme, le voyage, l'hommage aux serials des années 30-40 et un peu de mysticisme. Un grand moment!
Le temple maudit: Mon préféré pour le souvenir mais aussi pour l'ambiance sombre. Indi n'a pas besoin de voyager dans 50 pays pour nous impressionner. Je serais objectif, je ne dirais pas que ce film est la perfection même.
La dernière croisade: L'aboutissement d'Indiana Jones: tout ce qui a été mis en place dans les précédents est, ici, développé comme jamais. Si je l'avais vu avant le Temple maudit, il aurait été mon préféré, mais il n'en est pas loin.


Syndicat du crime.
1: Parce que John Woo est (ou était) un dieu! Parce que ce film est le premier d'une magnifique saga! Mais aussi parce que c'est simplement un très bon film.
2: Le meilleur de la saga. John Woo, en plus de créer un nouveau style, n'hésite pas à exploser - au propre comme au figuré - le genre du film d'action et de mafia. Un pur chef d'oeuvre (tout comme The Killer) que tout le monde n'a eu de cesse de copier (tout comme The Killer).
3: Suite à une petite dispute, la saga passe à Tsui Hark (producteurs des deux précédents opus). Le maître de Hong Kong reste fidèle à lui-même et nous livre un grand film. Une histoire beaucoup plus romancée mais laissant tout de même une belle place à l'action.


Le parrain.


1: Si y a bien un film mythique pour le genre cinématographique, c'est bien celui-là. Film fleuve mais ô combien grandiose.
2: Plus grand, plus fort, bref toujours plus!
3: On se calme un peu sur celui-là mais quel scénario! Avec son intrigue politico- économique, le film est passionnant. Si il faut trouver un défaut, la scène de l'opéra est un grand moment bien qu'elle puisse sembler longue mais c'est surtout parce que la pièce d'opéra (Cavalleria Rusticana de Mascagni) est un opéra chiant.

Mad Max.

1: Un film essentiel qui bouleversa le monde cinématographique.
2: L'exemple même de la suite qui va encore plus loin que l'original, alors que ce dernier avait déjà tout explosé.
3: Non, pitié! je n'ai pas envie d'en parler; la dernière fois que je l'ai fait j'ai dû suivre une thérapie.

Spiderman.

1: Très bonne adaptation. Peut être, une des seules adaptations de comics réussies (avec les Batman de Burton et Nolan). A noter, que le Reboot à venir sera encore plus fidèle avec la présence de Gwen Stacy.
2: Toujours fidèle au comics, ce second opus est très équilibré dans son récit et reste toujours un très bon et beau spectacle.
3: Toujours de qualité, on regrette quand même que l'histoire avec le symbiote et Venom soit un peu longuette pour, au final pas grand chose.

vendredi 20 janvier 2012

Citation


" Et puis il y a les peurs irrationnelles, les peurs au jour le jour, les peurs que rien ne calme parce que la vie est comme ça, on vit on souffre on pleure, on voit ses enfants pleurer, on voit ses enfants souffrir, on voit ses parents vieillir tomber ne plus se relever parce qu'ils n'en ont plus envie, on se dit qu'un de ces jours (non on ne se le dit pas, on a trop peur d'y penser même si on y pense malgré tout sans trop le laisser voir) ce sera son tour à soi et qu'ils ne seront plus là pour nous aider - les enfants, d'abord, il ne faut rien en attendre, ils s'en vont ils ont leur vie et puis vous savez comment c'est, Docteur, les enfants ça ne pense qu'à soi, on a beau les prévenir qu'ils s'en mordront les doigts plus tard, on a fait la même chose à leur âge."

Winckler, M. La maladie de Sachs; P.O.L, 1998; p 100.

mercredi 18 janvier 2012

Chapitre XV: marche ou fume!


Jack quitta le monastère de Tara seul, laissant derrière lui Flavia, ses potes moines et 2,3 chaussettes éparpillées dans sa pièce.
Il devait y aller seul. Comment son ami drogue et bottes de cuir, mais surtout drogue, pouvait-il être un malfrat; ou un 'sauvageon' selon les médias de TV Shangri-La?
C'est bien connu un bandit de grand chemin ne laisse pas d'adresse, mais Jack faisait confiance au destin, et surtout au fait qu'il y avait peu de vallées favorables pour soutenir des plantations de cannabis.

Des fois, la vie ressemble à une soirée d'ivrognerie: cela semble être une bonne idée sur le moment, mais en fait pas du tout.
Ainsi, Jack erra dans l'Himalaya pendant près de 5 jours. Il dû pour survivre dormir avec une famille d'ours et supplier une chèvre de lui laisser quelques brins d'herbe séchée. Il faut savoir que les ours, ça a beau être sympa, ça daube et ça ronfle; et qu'une chèvre, si tu as besoin d'elle, te fera autant raquer que la Fnac!
C'est donc au bout de ces 5 jours que Jack arriva devant le palais de Franz. Pour le trouver, il lui a suffi de suivre les rumeurs locales parlant d'une montagne constamment enveloppée d'une épaisse fumée à l'odeur exotique.

D'extérieur, c'était une large caverne protégée par deux géants de pierre, semblant soutenir la voûte de chaque coté. A l'intérieur, après un grand et sombre couloir, c'était tout autre chose.
Cela avait l'air très rutilant.
La tanière de Franz n'était pas une claque mais bel et bien un claque.
C'était pas vraiment le genre de bouiboui pour routiers mais plutôt le lupanar de luxe: statues, tentures à chaque coin, poufs et coussins en pagaille sur le sol recouvert de tapis.
Les seules jeunes filles à porté de vue se trouvaient près d'un trône de pierre au fond de la pièce, sur lequel se tenait Franz.

Les hommes ninja-poulets le regardaient simplement passer, tout comme Franz. Ce n'est que lorsque que Franz éclata son verre au sol et désigna jack du doigt en criant: "Pouoc Pouoooc!" que ces derniers se jetèrent sur lui et le maintinrent à terre à grands coups de latte.
"Alors, c'est comme ça que l'on accueille les vieux amis?!" réagit notre héros.
Franz n'avait pas l'air des plus jouasse, et Jack se sentait l'envie de foutre une bonne raclée à tous ces emplumés!

lundi 16 janvier 2012

La chanson de Bicêtre


Il est dans la vie certaines choses, ou plutôt certains tracas, que nous acceptons d'office.
Les impôts, aller manger chez les beaux-parents, reprendre un verre alors qu'il y en a déjà eut quatre 'derniers' avant, et allez à l'heure chez le médecin sachant qu'il aura 30 minutes de retard.

Et pendant ces 30 minutes, que fait-on?
On lit de vieux magazines pour ménopausées ou pour hommes testostéronés fan de voitures; on regarde son portable, ou bien notre regard vagabonde dans la salle d'attente.
Et c'est à ce moment précis que l'on remarque ces affreux tableaux!

Ces espèces d'immondes aquarelles avec de gros aplats de couleurs pastels. Ces compositions faites au tampon, où trois triangles vert dégueu sur une ligne marron peu avenante sont censés représenter un palmier dans un cadre tropical et luxuriant. Une croûte parfaitement mise en relief dans la salle d'attente aseptisée, entre 3 bronchites et un ficus en phase terminale.

On peut penser que ces horreurs picturales sont là pour rassurer le malade, alors que pas du tout. En fait, ces peintures sont là pour occuper le malade pendant les interminables minutes de retard usuelles.
"Mon Dieu, quelle est cette horreur?! Il recycle les posters des années 70 maintenant. C'est peut être sa tata Jeanine ou son petit Kévin qui a produit cette chose affreuse... Non, mais c'est censé représenter quoi?! Tiens, ça fait une idée de cadeau pour ma belle-mère! J'espère que son savoir médical n'est pas à l'image de ses goûts picturaux... Tiens, déjà 25 minutes que j'attends."

Je me doute qu'il n'y a pas de cours d'histoire de l'art en médecine mais j'aimerais tout de même savoir si il y a une conception de l'art propre aux praticiens, ou bien si il y a un petit malin qui leurs vend (ou plutôt fourgue) toutes ces tâches sous verre!

dimanche 15 janvier 2012

Stabilo




En ce moment, sur la ligne 6 du métro (peut être sur les autres, je ne sais pas) toutes les affiches pour un site de rencontre sont taguées.
Sur celles-ci, on peut lire: "j'ai rencontré mon voisin sur celibparis.com".
Bref, totalement inintéressant. Un mélange de vague "trouver l'amour près de chez vous par internet" et de scénario de film de cul.
Et le collectif anti-pub (peut-il vraiment s'agir d'autre chose?!) s'est amusé à placer le texte suivant: " La pub rend con. (là dessus, on ne peut qu'acquiescer) Pauv' blonde! Moi aussi: j'ai frappé à sa porte!".
Du grand art, Jafar! Bientôt, ils sonneront aux sonnettes des entreprises avant de courir en ricanant.

Bon, il est certains que la pub n'est pas là pour nous faire réfléchir. Donc pour le moment, les graffitis ne font qu'enfoncer les portes ouvertes du supermarché de la dénonciation.

Ensuite, nous remarquerons une bonne orthographe (oui, je sais: de tels propos venant de ma part ça fait bizarre!), mais alors pourquoi avoir orthographié 'pauvre' sans ses deux dernières lettres. Ça fait plus faubourgs, prolétaire turbinant à la chaîne. Peut être, la personne pense que Paris c'est toujours Edith Piaf, Maurice Chevalier et les fermiers généraux, et veut ainsi appliquer un sens de la gouaille à ce site qui se réclame pour les parisiens. Franchement, on se fout de notre gueule!

Mais si on regarde de plus près voila ce que l'on trouve: Les blondes sont des connes.
Un bon gros cliché (un des seuls que partagent les deux sexes, d'ailleurs). Dans la bouche d'un homme, cela relève d'une grande misogynie. Dans celle d'une femme, c'est juste de la méchanceté gratuite et de la jalousie.
Au moins, l'auteur nous gratifie pas d'un "femme objet blabla"; d'usage très courant sur les pubs du métro.

En outre, la personne a essayé de faire de l'humour avec son 'frappé à sa porte', mais il faut bien avouer que son humour peut provoquer un sourire surtout parce que cela fait décalage avec l'ensemble du métro qui est gris, terne, triste et ennuyeux (mais de vrais pubs font très bien ce décalage toutes seules par ailleurs).
Bien que cette pub ne comporte aucun intérêt, le niveau n'est pas relevé avec ces commentaires qui font penser aux remarques de votre voisin René, anarchiste de salon, alcoolique et qui pense que les femmes sont quand même un peu des salopes.

En cadeau:



samedi 7 janvier 2012

Semana


Très chers amis, chère maman,
J'avais prévu de vous offrir un petit article ce soir mais le temps m'a manqué.
Ainsi, vous l'aurez dans une semaine, car oui cette semaine mes petits neurones ne pourront se défouler sur cette îlot aux senteurs déodorisantes.
Ainsi, donc passez une excellente semaine et à dans une poignée de jours.
Salucofagos!

mercredi 4 janvier 2012

Chapitre XVIII


Le vent porta les talismans au-dessus de la Seine et par delà les avenues endormies. Se frayant un chemin entre les immeubles et les boulevards, il porta les morceaux de papier jusqu'à ce que la colline l'arrête.
Nicolas et Brutus galopaient à bride abattue à travers le mouroir que l'on nomme le XIIe arrondissement de Paris.
Tout allait pour le mieux jusqu'à l'hôpital Saint-Antoine. En fait, il commençait à y avoir du monde dans les rues. Enfin du monde... Quelques personnes. De plus, ces personnes faisaient honneur à l'arrondissement en allant à deux à l'heure.
Mais ce ne fut qu'arrivés au Père Lachaise qu'ils découvrirent l'horrible vérité: les personnes aperçues sur la route n'étaient pas des gens du quartier, mais des zombies!

Bon, techniquement du XXe arrondissement (Père Lachaise oblige) mais la ressemblance est frappante: en fait, ce sont des habitants du XIIe, mais avec un statut officiel de personnes décédées.
Tous ces amas de chairs en décomposition avançaient péniblement à la recherche de fluides chauds et vivants. Même les corps qui n'avaient plus que quelques lambeaux de tissus et d'articulations calcifiées déambulaient à la recherche de quelque chose.
Petit à petit, nos deux héros voyaient de plus en plus de scènes d'horreurs, heureusement que les pauvres badauds présents dans le quartier (on les appelle "les paumés" en général) jonchaient déjà les rues de leurs membres arrachés et éparpillés.

Les zombies, à l'intérieur du cimetière, semblaient converger vers un point précis.
Au centre d'un amas de zombie, dont beaucoup (plus ou moins entiers) en jaillissaient, se trouvait Rikimaru, qui avec ses deux sabres découpait tout ce qui s'approchait de lui.
Alors qu'un peu plus loin l'architecte disparaissait sous la sépulture d'Oscar Wilde, Nicolas décida d'aider son ami koala en fonçant au milieu de tout ce ramassis d'has-been de la vie avec Brutus, son ami lion de Belfort.
Et le tout à grands coups de lattes, ma bonne dame!

mardi 3 janvier 2012

A quai


Je me souviens d'un temps, où les articles (mais pas ceux de moins de vingt ans) sur ce blog étaient aussi présents pour vous détendre et vous faire partager quelque chose, sans forcément tirer à boulets rouges et se moquer des vieux ou de Laurent Ruquier.
Sans être mielleux comme un Don Juan devant une jupe plissée, ces articles avaient la tâche de reposer tout le monde et pourquoi pas de transmettre quelque chose. Bref, j'ai décidé d'en remettre un peu, parce que c'est comme ça!

http://www.youtube.com/watch?v=DXP1oLtPyDA

Voici donc The Gin Soaked Boy, une merveilleuse chanson (si ce n'est une des meilleures) de The Divine Comedy.
Pour les plus anciens The Divine Comedy fut au fait de sa gloire dans les années 90 pendant l'explosion britpop.
Bref, je vous laisse le temps d'apprécier ces paroles, certes simples mais bourrées de jeux de mots et de références (pour ceux qui speak le English et lisent autre chose que le menu du McDo).
Et surtout, n'hésitez pas à l'écouter dans les transports ou avant d'aller au boulot, car je ne sais pas pour vous mais cette chanson me donne une patate d'enfer. Pas une patate façon raclette trop chaude qui te fait devenir fou, mais la vraie patate: celle de la motivation, du sourire et de plénitude.
Enfin, c'est un goût personnel. Il ne faut pas prendre ça pour une vérité générale; quand on voit ce que j'écris, mieux vaut se méfier!

lundi 2 janvier 2012

Passe ton BAC d'abord!


Mes amis, je ne pense pas mentir en disant que durant ces 10 derniers jours, nous avons bien mangé et bu; pour ne pas dire que l'on a ripaillé comme des veaux! Eh bien, j'espère que vous en avez bien profité!
Car pour les plus jeunes, en plus de la hausse de la TVA sur les alcools forts, vos parents devront bientôt vous enlever le quatre heures pain nutella de la bouche pour le bien de votre réussite scolaire.

En effet, le Dr Dukan va sortir un nouveau livre cette semaine. Mais si, vous saviez bien, le créateur du fameux régime dont tout le monde parle mais que personne ne connaît exactement; à part les industriels qui aiment coller de grosses étiquettes "convient au régime Dukan" (vu au Monoprix du boulevard Arago, XIIIe).

Bref, ce monsieur propose (enfin écrit dans son livre) de créer une 'option poids d'équilibre'. Tout un programme!
En gros, tu as des points bonus si jamais ton "indice de masse corporelle (mais c'est quoi cette merde?!) reste entre 18 et 25 (ce qui doit vouloir dire dans la norme) entre la seconde et la terminale."Tout ça pour sensibiliser les jeunes et combattre l'obésité.

Mais alors, ça veut dire que pépère Dukan ne veut pas rajouter de cours de sport aux jeunes chevelus, non?
Pas étonnant, le régime c'est la façon de maigrir des feignasses si on y pense. Il faut se motiver pour le sport; alors que le régime, on suit les consignes et on se gave d'eau. Notez bien, pour les plus enveloppés d'entre vous, que le mieux c'est de faire du sport et arrêter de se gaver de pizzas.
En fait, avec le sport, on s'impose en tant que personne. On construit sa volonté en se forçant à en faire suffisamment pour perdre du poids (ou de la graisse).

Bref, encore une belle connerie pour prouver que la crise n'existe pas, au-moins dans ce domaine.

dimanche 1 janvier 2012

Histoire d'E


Que tu sois habitué ou flâneur, le blog saveur WC des îles te souhaite une bonne année 2012.
2012, année de l'armageddon? Peut être, mais avant cela on a pas fini de se marrer!
Salucofagos!