lundi 29 mars 2010

Pieta


Étrange scène que celle d'aujourd'hui: Une femme, dans sa trentaine, donnait le sein dans le métro à son enfant.
Bien sur, le lieu est un peu incongru bien que l'estomac d'un nouveau-né se fiche pas mal de l'endroit et des convenances.
C'est beau une femme qui donne les sein, entend-on souvent. Non pas particulièrement, c'est beau parce que c'est la grande image de la maternité (Vierge à l'enfant; Romulus et Remus etc.), et puis il y a aussi le fait qu'il y ait le petit bambin qui soit là. Ça fait un peu comme les vieilles qui viennent vous casser les pieds tous les dix mètres lorsque vous promenez votre jeune progéniture en landeau: "oh, qu'il est mignon!"-"Non, c'est un bébé comme les autres et bien sur que je le trouve mignon car c'est le mien, connasse!"
En fait, une femme qui vous offre son/ses seins est largement plus beau. Une femme qui s'offre à vous pour la première fois. Bien sur, je parle ici de quelque qui se vit avec un tant soit peu de sentiments, et non pas de quelque chose avec une vague cagaude alcoolisée dans les toilettes d'un bar PMU de banlieue.
L'amour d'une mère, l'amour d'une femme voilà la beauté qui en ressort et non pas la beauté de "j'ai pas de biberons mais j'ai des mamelles car j'aime mon enfant et depuis la naissance je n'ai plus la même libido."

dimanche 28 mars 2010

Panpan cucul!


On oublie toujours les méchants dans les histoires et encore plus au cinéma. On trouve toujours le méchants à une place subalterne (celle du méchant justement, comme par hasard!) et l'histoire reste centré sur un ou des héros, qui pour la plupart du temps sont un couple d'amoureux idiots, un imbécile heureux et j'en passe.
Dans les récits et films d'horreurs se sont d'ailleurs eux qui sont les vedettes (Freddy,Saw, Jason etc.) et dans la plupart des cas les personnages les plus travaillés; les héros de basiques idiots prêt à servir de victime.
C'est pourquoi beaucoup d'histoires font des méchants les héros (Dr Phibes, Hannibal etc.), car ils écrasent les héros. Un méchant qui est juste méchant c'est bon pour les contes de fées; le méchant se doit d'avoir des raisons, un passé; il peut avoir plusieurs degrés de méchanceté, tout comme il peut aussi être drôle, sadique etc. Un héros reste quelqu'un de foncièrement gentil ce qui ne lui confère que peu de relief par rapport au méchant qui peut être mille fois plus compliqué. Combien d'acteurs ont déclaré qu'ils ont toujours préféré jouer les méchants au cours de leurs carrières.
On peut même dire qu'au final cette complexité de la méchanceté représente le mal que l'on connaît dans nos vies: il porte plusieurs visages, alors que le bien se défini en peu de chose. Un peu comme si on voulait nous dire qu'être bon c'est être simple.

vendredi 26 mars 2010

Kiss me, kill me, love me


La princesse et la grenouille! Le dernier film d'animation des studios Disney.
Ah la grande époque de La petite sirène, Aladdin, La belle et la bête, Le roi lion... Ah c'était le bon temps! En même temps, j'avais une petite dizaine d'année, voir moins, c'était également ma belle époque. Après j'ai un jeune adolescent rebelle comme tous les autres alors bon les Disney j'évitais quelque peu, bien que les VHS de mes anciens films de chevet passaient toujours dans le magnétoscope. Il faut dire aussi que mis à part Kusco, voir Hercule et Pocahontas, les Disney post-Roi lion n'était pas folichon. D'ailleurs ils ont vite arrêté d'en produire pour se concentrer sur les oeuvres de Pixar, d'ailleurs tous leur film ont bien prouvé qu'ils avaient entièrement raison.
Et c'est alors qu'apparût La princesse et la grenouille. Imaginez un peu de voir, rien que sur le papier: Musker et Clements (déjà papa des heureux Petite sirène et Belle et la bête) ainsi que Lasseter en producteur exécutif (papa de Pixar, rien que ça!).
Voila pour le papier et maintenant que vaut le film?
Et bien c'est que c'est très bon, ça mes cocos! Ce n'est pas non plus les vieux Aladdin et compagnie mais il faut mettre de coté la nostalgie et bien voir que Disney renaît de ses cendres.
De la musique jazz à gogo (Aristochats, Livre de la jungle), de bonnes séquences chantées comme avant, beaucoup d'humour, un méchant très intéressant, beaucoup de clins d'oeil aux précédents Disney et surtout il d'une beauté graphique à tomber.
Il faut également noter qu'il est même adulte. Je ne dévoile rien mais Disney abandonne un peu de sa guimauve pour offrir un spectacle complet.
Bref un très bon Disney et divertissement que je ne saurai que recommandé vivement à tous les grands enfants.

jeudi 25 mars 2010

Divas gateuses


C'est vrai que vivre avec moi-même est compliqué. Je me supporte que je ne peux décemment me séparer de moi-même. Imaginez quel bazar ma vie deviendrait! Mon âme ballottée par les vents et qui finirait je-ne-sais-où et de l'autre coté mon corps que de méchants marloupins placeraient rue Saint Denis ou Boulevard Suchet.
Mais cela pourrait être aussi un moi sensible et artiste qui tel Rousseau se baladerait toute la journée pour écrire des dizaines de volumes, et un moi guerrier qui ferait porte-flingue dans un parti politique.
Non vraiment, ce ne serait pas sérieux. Et puis quelle idée de quitter ce corps et cet esprit (bon surtout l'esprit) que je forme depuis des années pour devenir parfait, la gloire est dans un empire unifié! Si la vie est un royaume, et bien c'est la guerre des religions permanente.

J'ai lu sur le net"A quoi servent les mecs?".
Et bien c'est simple, plutôt que d'aller au restaurant avec son godemiché, c'est quand même beaucoup plus classe que de ramener un mec; en plus il peut de temps en temps tenir une conversation sérieuse, voir intéressante ce qui ne gâche rien.
C'est un peu comme Carla mais bon, elle, elle les collectionne pour oublier le fait qu'elle vieilli et qu'être connue pour son taux de botox n'est guère attirant pour une femme qui se réclame du naturel. Preuve de son naturel: la plupart des gens ne savent pas chanter, ni écrire (écrire au sens quelque chose de beau et non pas écrire sa liste de course), ainsi elle rentre tout à fait dans un cadre naturel et populaire. Chapeau l'artiste, et vive les godemichés vivants!

mercredi 24 mars 2010

By Jove!


Blake et Mortimer. Ah la ligne claire et tous les souvenirs de lectures d'enfance qu'elle porte sur son fragile trait. Bien sur j'aurais pu parler d'Asterix, de Tintin, de Blueberry, de la Patrouille des Castor, Tanguy et Laverdure, Valérian, Robin Dubois, Achille Talon, Buck Danny, Thorgal etc. Mais je n'ai retenu que Blake et Mortimer car c'est surement celle qui m'a marqué le plus.
Oui, les cases sont remplies de textes mais que de bons textes.
Et puis ces histoires à la fois d'aventures, de fantastique, de science-fiction, d'histoire et d'uchronie. Bref les aventures de Blake et Mortimer ce sont les Voyages Extraordinaires de Jules Verne en bande-dessinée. Des conflits, des machines fantastiques, de vils personnages, du voyage, un souci de réalité qui apporte de la culture, de la curiosité et de la découverte.
Comment ne pas relire et relire encore toute la saga d'Edgar Jacobs?!

L'inconnu du placard


Aujourd'hui, mes amis, mes chers amis, c'est la fête de l'humour!
Tout d'abord parce qu'il n'a jamais été aussi incompris qu'aujourd'hui. Qui de moins de 20 ans peut fièrement dire "oui, je comprends et aime Desproges!" ou même s'empêcher de dire "Desproges? C'est qui?". Enfin cela vient de tomber comme une vieille personne dans sa baignoire: Stéphane Guillon en prend pour son grade parce qu'il est drole. On se demande quand même pourquoi Ségolène Royale ne s'est pas excusée à la place de la direction de Radiao France? Autre grande nouvelle: Ribéry, descendant des rois Ming... Il veut surtout refaire sa cuisine et sa batterie de casseroles à moindre coût. En plus maintenant que Dubai, et tous ces charmants pays pétrolifères coulent, il ne peux plus comme ses ainés être payé en semi-retraite à bronzer, taper dans une balle en mousse sur la plage, donc autant allez voir le grand ami chinois.

samedi 20 mars 2010

C'est D'enfer!


Petite station de métro durant un matin. Tout le monde attend sur les quais. Je n'entends pas tous les petits bruits que l'on peut entendre dans ce genre d'endroits: valises que l'on traîne lourdement, les talons qui claquent sur le sol jonché de détritus, la musique qui sort des casques des autres, les gens qui beuglent... Seuls les freins des rames de métro réussissaient à briser ma bulle de musique et mes tympans.
Avant que mon habituel destrier chargé d'acouphènes et d'odeurs ne m'emmène vers le chagrin, le temps ralenti et déforme la mélopée qui s'efface peu à peu. En face, sur l'autre quai, deux adolescentes discutent. Jusque là, il n'y avait pas de quoi déclarer son amour à un huissier. Mais bizarrement elles se parlaient en se tenant les épaules à bout de bras tendus. Une seule présentait son visage dans mon champs de vision mais cela m'éclairait peu; son visage n'exprimait pas grand chose, enfin surement pas plus que le mien.
D'ailleurs, je pense qu'il ne changea pas de beaucoup quand le métro arriva à quai, comme la vérole se jette sur le bas clergé.
Mais en quittant le quai, les deux jeunes filles étaient désormais dans les bras l'une de l'autre.
Qu'était-ce donc? Une dispute entre amies? Un garçon aurait brouillé avec son sillage leur amitié? Une mort ou bien quelque chose qui demande un grand réconfort?
Quoi qu'il puisse en être, le métro m'amena à ma station ensoleillé, où l'odeur du boulot commençais à me chatouiller les narines en un mélange d'antiseptique pour coffre-fort et de petits repas bons et sans prétention.

mercredi 17 mars 2010

Dzzzzz


AH France Télévision... Juste après l'horrible émission chroniquée dans l'article précédent, la "remote control" (c'est toujours plus classe que la zapette ou je ne sais quoi) m'a permis de voir la fameuse émission qui torture pour de faux.
Ah bah c''est bien: le service publique découvre et fait découvrir à la masse que la TV rend con et dans le même temps comment le nazisme a marché et fut ce qu'il a été il y a moins d'un siècle...
On projetterai Salo ça irait plus vite mais c'est vrai que c'est un peu intellectuel (autrement dit, il faut réfléchir, bien que l'analogie sur le nazisme soit évidente).
En fait c'est pareil, on nous mâche tout car on ne sait plus réfléchir; quand on voit des émissions comme celle de NRJ12 avec Montiel ou bien C'est mon choix pour les anciens quand on a un peu de jugeote on comprend qu'il y a des cons qui ferait n'importe quoi pour rien.
Bon je ne dirai rien sur les fait que l'on connaît tout cela depuis 40 ans, mais en plus ils ont osé déguiser le truc en une fausse émission où tu gagnes de l'argent. Le problème de beaucoup de nazi, c'est qu'ils ne faisaient pas ça pour l'argent. On aurait laissé les idiots torturer sans ça, par simple ordre et sadisme, cela aurait quasiment pareil.
Il va s'en dire que j'ai très vite zappé, même cette chère Tania Young n'a rien pu faire... C'est moche!

Vidéo gag


Vu à la tv: Bernard Montiel et le grand maigre du duo de choc, made in WC, Bataille et Fontaine.
Dans un bus pourri qui font passer des castings pour être présentateur sur rnj 12; une chaîne qui pour ceux qui ne le savent pas est un autel dans la grande église de la merde télévisuelle.
Un défilé de nuls, de putes, et de débiles; voilà ce qui a défilé devant les deux soi-disant jurys. Heureusement lorsque le réalisateur osait sortir du bus malsain pour nous montrer la foule en délire, nous pouvions voir 15 ou 20 pékins en folie comme on le serait devant une promotion sur les charentaises Carrefour.
En même temps qui veut être présentateur sur une chaîne de merde que personne regarde sauf pour voir des navets, des jeux idiots et des idiots?
Devant cet immense engouement populaire, les deux has-been, qui n'ont pas inventé la couteau à purée, ont même été racoler dans la rue comme de minables petits maquereaux de Besançon. Heureusement pour l'humanité personne n'a voulu participer à cette chose. Il faut que la dégaine des deux tenait plus de l'acteur porno que du présentateur des Oscars. D'ailleurs, histoire de noyer la baleine, il avait même fait venir une fille du staff pour rabattre de l'idiot. La pauvre elle qui devait seulement faire les cafés, ramener le pressing des deux cons et quelques pipes à ceux qui ont un pouvoir sur son éclatante carrière.
Bref encore un grand moment de détente devant le vide interstellaire.

Omnislash


Il fut un temps où j'étais jeune, eh oui mes braves gens! Et durant cette période il y eut une chose qui marqua ces années au fer rouge de la geek-attitude: Final Fantasy VII.
Pour beaucoup ce fut le premier FF de leurs vies. Surement un des premiers RPG de qualité sur Playstation1. Mais encore plus que ça, c'était des graphismes qui à l'époque défiaient tout (comme chaque FF depuis).
Ainsi la plupart des joueurs ont découvert le RPG: rester des heures sur une partie où l'on est plongé dans une histoire aux multiples retournements et détails qui fini généralement par la découverte complète du monde (voir même au-delà) et le sauvetage de ce dernier.
FF VII mélait réflexion écologique, mystique, histoires d'amours (ah la grande roue du Golden Saucer!), de manipulation par le pouvoir, le tout avec des combats et de l'aventure à tous les coins de rues. En plus on pouvait jouer à une palanquée de mini-jeux à l'intérieur du principal.
Bon il faut reconnaître que pour beaucoup la glorification de FF VII tient de la nostalgie, tellement ce jeux a marqué l'histoire des jeux vidéos. Essayez un peu de faire jouer deux, trois adolescents prépubères! Ils vous regarderont avec de gros yeux de mérou avant de vous dire que vous n'êtes qu'un has-been qui n'y connaît rien.
Quand on est un nostalgique de ces années là, rien que d'entendre quelques notes de la bande-son et on fredonne et frissonne.
Expliquer Final Fantasy VII n'est pas aisé car c'est une expérience, c'est quelque chose qui est au-delà des mots pour les vieux comme moi.

mardi 9 mars 2010

Arcueil


Coucou les petits clous!
Blog au ralenti, voir à l'arrêt, jusqu'à la semaine prochaine pour cause de CAPES.
Profitez du soleil et de tout en général et à la semaine prochaine!
Salucofagos!

jeudi 4 mars 2010

Et bonne année grand-mère!


Bientôt la journée de la femme... C'est un peu comme lui donner un placard rien qu'à elle dans la maison pour y ranger ses produits ménagers.
Ne vous offusquez pas tout de suite, mesdemoiselles et mesdames; si l'on suit bien cette phrase, on voit que ce cette journée a une forte résonance misogyne: on donne à la femme une journée comme on donne le placard, comme une marque d'inégalité. Ce qu'il y a d'encourageant c'est que plus les années passent, moins on y fait attention. Alors on peut penser que bientôt on ne parlera plus de la journée de la femme car ça sera tous les jours.
On ferait mieux de faire une journée sans TV, ça serait plus utile.

Linving Life



Oui, encore un article sur Scrubs, je sais.
Mais il n'y a rien qui ne soit aussi bon et grand au monde que cette série, que cela soit dit et écrit! Bien sur c'est personnel; mais qu'est-ce qu'un blog sinon un tas de divulgations personnelles qui n'intéressent personne?
Un univers passionnant (vous saviez que tous les faits médicaux sont rigoureux et sous contrôle de spécialistes?); de l'humour à revendre (comment ne pas éclater de rire à la plupart des blagues?); chaque personnage a un humour différent; mais surtout bien que je connaisse la vie... non, attendez! Ce n'est pas une question de connaître la vie, c'est plutôt que cette série à le don à la fois de vous (me) faire oublier la (ma) vie et en même de vous (m') en apprendre beaucoup.
Nous avons tous nos petits problèmes. Personnels, professionnels, relationnels et Scrubs les englobe ou plutôt les traite tous.
Scrubs nous emmène loin de ceux-ci et en même temps nous y fait penser et donc de les relativiser calmement. Scrubs nous aide à mieux nous sentir en harmonie avec nous même au final.
Y'a t'il meilleur chose au monde, ça change quand même des traités philosophiques et rigides des anciens, les aminches?